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Pas-de-Calais : les internautes se mobilisent pour sauver un puma d’une mort ordonnée par le préfet

Le préfet a donné droit d abattage sur le puma jusqu au 29 octobre. Photo d illustration. [Julie Larsen MAHER / Bronx Zoo / AFP]

Ses heures semblent comptées. Un puma en fuite dans l’arrondissement d’Arras (Pas-de-Calais) a provoqué une vague de soutiens sur Internet. La préfecture a donné droit d’abattage sur l’animal.

«Un animal errant a été repéré à plusieurs reprises entre Frévent et Auxi-le-Château», a communiqué la préfecture sur les réseaux sociaux.

Depuis le 13 octobre dernier, le fauve est insaisissable et les «tirs de prélèvement» ont été autorisés afin de mettre la main dessus. Une pratique habituellement utilisée pour autoriser la régulation d’une espèce, a précisé France 3 Hauts-de-France.

Le préfet a donc donné droit d’abattage de l’animal jusqu’au 29 octobre.

Cette décision a provoqué le lancement d’une pétition en ligne le week-end dernier. Ce lundi matin, elle recueillait plus de 16.800 signatures. Dans la description, le ou les auteurs soulignent le fait qu’à «l’heure actuelle, aucune attaque qu’elle soit sur l’être humain ou sur un animal, n’a été déplorée».

Impossible de l'endormir selon la préfecture

«Aux États-Unis, le puma fait partie des espèces en danger d’extinction, dont plusieurs branches ont déjà disparu du continent», a ajouté la pétition.

Sur les réseaux sociaux, et notamment Twitter, des internautes ont pris le relai de la pétition et s’insurgent contre l’ordre de la préfecture. La plupart demande une solution alternative, comme endormir l'animal par exemple.

«Pourquoi abattre ce pauvre animal qui ne s'est pas retrouvé là de lui-même et ne pas chercher à l'endormir pour le capturer plutôt ?!», s’est interrogée une twittos.

Contactée par le média régional, la préfecture a expliqué que cette hypothèse n’était pas envisageable car «selon le vétérinaire, il faut pouvoir lui loger une seringue hypodermique, ça implique un tir à 20 mètres maximum de l'animal». Or, «personne ne sait faire ça sur un fauve dont on ne connait pas le tempérament, et évidemment ça ne nous semble pas raisonnable», a répondu l’administration du Pas-de-Calais.

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