L’ancien ministre de l’Économie de François Hollande, et actuel président du mouvement «Remontada pour la France», Arnaud Montebourg, a publié ce vendredi quatre vidéos d’une trentaine de secondes chacune, le montrant en train d’appeler les principaux candidats de la gauche à la présidentielle un à un... sans succès.
Dans ces différentes mises en scène, Arnaud Montebourg tente ainsi de prendre attache avec Jean-Luc Mélenchon (LFI), Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF), afin de leur proposer une alliance de gauche en vue du scrutin suprême de l'an prochain.
Sauf que personne ne daigne lui répondre. Cela donne ainsi un résultat quelque peu désopilant à l'image de ce message laissé sur le répondeur de Jean-Luc Mélenchon : «Bonjour Jean-Luc, c’est Arnaud Montebourg, parlons-nous dans la journée, ce serait vraiment utile. Amitiés.»
Mon appel à Jean-Luc Mélenchon.@JLMelenchon
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/us9AD31uSH— Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Mon appel à Yannick Jadot.@yjadot
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/85BO12WX03— Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Mon appel à Anne Hidalgo.@Anne_Hidalgo
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/NhiVDECGxC— Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Mon appel à Fabien Roussel.@Fabien_Roussel
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/DbghqsCtJK— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Pour mémoire, mercredi dernier, la maire de Paris et candidate PS Anne Hidalgo, également contactée par Arnaud Montebourg ce jour, avait proposé une primaire de la gauche qui a reçu une fin de non-recevoir par tous les courants - écologistes, insoumis, communistes - souhaitant représenter l'alternative au macronisme.
Arnaud Montebourg, crédité entre 1 et 3 % d'intentions de vote, s'était dit lui déterminé à appeler les représentants des partis de gauche pour leur proposer une grande alliance en ces mots : «Si Madame Le Pen l'emporte à cette élection présidentielle, on se souviendra de la responsabilité de la gauche.»