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Qui est Gaspard Koenig, candidat à l'élection présidentielle ?

Gaspard Koenig (ici en 2018) veut lutter contre les lourdeurs de la bureaucratie. [ERIC PIERMONT / AFP]

Un candidat de plus dans la course à l’Elysée. Le philosophe Gaspard Koenig a annoncé ce mardi 11 janvier sa décision de prendre part à l’élection présidentielle d’avril 2022. Qui est-il ?

Philosophe libéral

Agé de 39 ans, Gaspard Koenig est un philosophe, également auteur de plusieurs ouvrages. D’idéologie libérale (sous toutes ses formes), il a créé le cercle de réflexion GénérationLibre en 2013, puis le mouvement politique LIBRE en 2021.

Adversaire de la «prison bureaucratique»

L’ambition principale du philosophe est de «redonner de la liberté, de la responsabilité, de l’autonomie» aux gens. Il se pose ainsi en adversaire de la «prison bureaucratique» qui bloque la France, souhaitant «simplifier» la vie, en divisant notamment «par 100 le nombre de normes».

«Les gens souffrent de problèmes de paperasse administrative. Ce sont souvent des choses tragi-dramatiques qui les empêchent de vivre leur vie, de faire leur métier», a-t-il pointé. Selon lui, aucun autre candidat ne milite pour cette «simplification» de la bureaucratie.

Un centriste qui a voté Macron en 2017

Le philosophe a indiqué se reconnaître «dans ce grand espace politique du centre». Il a expliqué avoir voté pour Emmanuel Macron en 2017, mais a cependant avoué regretter son choix puisque, selon lui, le président «a pris une attitude extrêmement autoritaire». «Il a gouverné d’en haut, il a recentralisé», a-t-il affirmé.

Le pays à cheval

Pendant cinq mois, entre les deux confinements de 2020, Gaspard Koenig a traversé la France sur 2.500 kilomètres avec son cheval. Le but était de réaliser le même parcours que Montaigne, en 1580, qui avait rejoint Rome depuis Bordeaux. Il est notamment passé par le Limousin, la Champagne, l’Alsace, avant de descendre vers l’Italie.

C’est durant ce voyage, au cours duquel il assure avoir été logé «tous les soirs ou presque chez l’habitant», qu’il explique avoir précisément perçu les difficultés rencontrées par les Français face aux normes et à la paperasse bureaucratique.

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