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Présidentielle 2022 : pour Anne Hidalgo, la candidature de Christiane Taubira «va encore [...] créer de la confusion»

«La seule chance de la gauche, c'est l'union», a affirmé Christiane Taubira, peu après s'être déclarée candidate à l'élection présidentielle, ce samedi 15 janvier. Mais à gauche, justement, cette candidature ne fait pas l'unanimité.

Anne Hidalgo (PS) fait partie de ceux qui ne cachent pas leur désapprobation. Dans un entretien au Journal du dimanche, la maire de Paris, qui assure avoir «beaucoup de respect» pour Christiane Taubira, se demande : «pourquoi est-elle candidate, elle qui en décembre affirmait ne pas vouloir être une candidate de plus ?».

Anne Hidalgo estime que la gauche n'avait pas «besoin» d'une candidature supplémentaire. Celle de Christiane Taubira «va encore séparer, diviser et créer de la confusion», regrette-t-elle. Des accusations que l'intéressée récuse, promettant de se soumettre à l'initiative citoyenne de la primaire populaire.

Prévu fin janvier, du 27 au 30, ce vote doit rassembler des électeurs de la gauche (120.000 inscrits) qui se chargeront de «noter» les différents candidats. Ces derniers sont au nombre de sept, à savoir : Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Christiane Taubira, Anna Agueb-Porterie, Pierre Larrouturou et Charlotte Marchandise.

Christiane Taubira favorite ?

Parmi eux, certains ont d'ores et déjà indiqué qu'ils ne reconnaîtraient pas le résultat de cette primaire. C'est le cas de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot mais aussi Anne Hidalgo, qui avait pourtant elle-même proposé l'organisation d'une primaire. Aujourd'hui, la maire de Paris l'affirme : «Aucun candidat ne se retirera parce qu'il aura été mal classé ! Moi pas plus que les autres».

Les premières estimations laissent penser que Christiane Taubira part favorite dans le cadre de cette primaire populaire, puisqu'elle a recueilli le plus de parrainages. Mais sa concurrente, Anne Hidalgo, refuse de se laisser impressionner.

«Les hommes et les femmes providentiels, je n'y crois pas, lance-t-elle. Sauf dans des circonstances exceptionnelles, comme de Gaulle le 17 juin 1940. Mais dans le monde actuel ça n'existe pas.» 

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