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Eric Zemmour répond à Marine Le Pen : «Il n’y a pas de monopole de la candidature»

Invité de Laurence Ferrari dans la Matinale de CNEWS, le candidat à la présidentielle Eric Zemmour a répondu à Marine Le Pen qui l’accuse d’imiter sa stratégie politique.

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«Il n’y a pas de monopole de la candidature. Je sais que Marine Le Pen était candidate il y a cinq ans, qu’elle était candidate il y a dix ans, qu’elle le sera sans doute dans cinq ans, dans dix ans, qu’en 2032 il y aura Marine Le Pen candidate mais il n’y a pas de monopole», a-t-il ainsi souligné.

Et d’insister : «Marine Le Pen n’a pas le monopole de la candidature nationaliste, elle n’a pas le monopole de la candidature patriote, elle n’a pas le monopole de la candidature anti-immigrés».

«Marine le Pen a eu sa chance, elle ne l’a pas saisie. Je vous rappellerais son débat calamiteux en 2017. Dans l’histoire de la cinquième République, qu’apparemment elle connaît mal, quand il y a une candidature unique, cela ne veut pas dire une certitude de la victoire. Au contraire, quand il y a plusieurs candidatures dans le même camp, cela ne veut pas dire une certitude de la défaite», a précisé Eric Zemmour.

«Je suis la seule candidature de rupture avec le système»

Face aux accusations de la députée du Pas-de-Calais, qui estime que «les personnes âgées veulent la stabilité et pas d’un fou à l’Élysée», le polémiste a là aussi tenu à lui répondre.

«Madame Le Pen essaye de me faire passer pour un fou et un brutal. Je note qu’elle parle comme toute la classe politique, ce qui prouve bien qu’elle est bien intégrée dans le système qu’elle fait semblant de dénoncer. Elle est un élément du système», a-t-il lancé. «Je dis à ses électeurs qui veulent se rebeller contre ce système que je suis la seule candidature de rupture avec le système», a-t-il ajouté.  

La veille, lors d’un point de presse sur sa vision de l’Europe, la candidate RN avait conseillé au polémiste d’«essayer de trouver sa propre identité, peut-être sa propre marque de fabrique, sa propre manière de faire de la politique». «C’est un conseil d’amie en quelque sorte», avait-elle ironisé.

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