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Présidentielle 2022 : les candidats face aux pompiers

Pour l'occasion, onze des douze candidats en lice seront présents. [Photo d'illustration / CLEMENT MAHOUDEAU / AFP].

Un exercice inédit. Pour la première fois, les candidats à l’élection présidentielle, qui se tient pile dans un mois, vont passer, ce jeudi 10 mars, un grand oral face aux sapeurs-pompiers.

Pour l'occasion, onze des douze candidats en lice seront présents. Seul Jean Lassalle manquera à l’appel. 

Mais ce sont un ancien président, Nicolas Sarkozy, et un ex-ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui, également annoncés, seront présents en ouverture dès 9 h pour faire part de leur expérience.

Suivront donc ensuite Valérie Pécresse (Les Républicains, LR) ; Eric Zemmour (Reconquête) ; Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) ; Anne Hidalgo (Parti socialiste, PS) ; Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise, LFI) ; Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, DLF) ; Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière, LO) ; Fabien Roussel (Parti communiste, PCF) ; Yannick Jadot (Europe écologie-Les Verts, EELV) ; Philippe Poutou (NPA) et enfin le président-candidat ou candidat-président Emmanuel Macron (La République en marche, LREM).

Des propositions pour la protection des populations

Chacun d'entre eux devra dévoiler ses ambitions en matière de protection civile, c'est-à-dire de la population. Un thème durement remis sur le devant de l'actualité face au contexte actuel de la guerre en Ukraine. Fait à souligner : aucun candidat n’avait jusqu'alors évoqué cet enjeu, pourtant primordial, dans son programme.

Au cours de ce grand oral, retransmis sur les réseaux sociaux, les sapeurs-pompiers de France auront à coeur de faire avancer leurs revendications, parmi lesquelles, notamment, la création d'un ministère de la protection civile et de la gestion de l’urgence. 

Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, avait justement rappelé cette volonté dans une tribune parue dans le JDD dimanche dernier.

Il l'a jugeait utile pour mieux gérer les crises climatique, sanitaire, technologique ou terroriste. Une nécessité, insistait-il, renforcée là encore par la guerre en Ukraine.

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