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Gérald Darmanin assure que «la Corse restera française»

Le ministre de l'Intérieur a rappelé qu'il ne fallait pas tomber dans une vision «romantique» de «l'autonomie». [LUDOVIC MARIN / AFP]

Gérald Darmanin clarifie la situation de la Corse. Le ministre de l’Intérieur est revenu ce lundi sur le futur de l’île de Beauté, où les violences ont éclaté depuis l’agression en prison d’Yvan Colonna.

Pour rappel, dans un entretien publié dans Corse-Matin la semaine dernière, le ministre de l’Intérieur avait évoqué une «potentielle autonomie» de l’île. Une hypothèse toujours d’actualité pour le gouvernement. «Nous sommes prêts à discuter d’une possible autonomie», a déclaré sur RTL Gérald Darmanin, prenant exemple sur la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, «où l’autonomie est grande».

Si des discussions ont déjà été tenues et vont continuer à se dérouler, le ministre de l’Intérieur a assuré que la Corse «resterait dans la République» et même, que «la Corse est française et resterait française».

Ne pas avoir «de vision romantique»

Ouvert à l’autonomie de la Corse, Gérald Darmanin a pointé du doigt le travail qui doit être fait pour mettre en place un tel projet.

De ce fait, il a proposé «un an de discussions». Une durée qui permettrait de «rentrer dans le détail» et de «ne pas tomber dans une vision romantique de l’autonomie».

Le ministre de l’Intérieur a ajouté avoir «une grande confiance» en Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de Corse. Après plusieurs jours de discussions, les deux hommes étaient tombés d’accord sur l’ouverture des discussions quant à l’autonomie de l’Île de Beauté.

Un processus de négociations qui pourrait débuter à Paris dès la première semaine d’avril, par un premier cycle de réunions. Il devrait se conclure avant la fin de l’année de 2022.

En outre, dans un compte-rendu de la discussion, le locataire de la place Beauvau s’est engagé à ce que «toute la vérité soit faite sur les circonstances de la tentative d’assassinat d’Yvan Colonna» le 2 mars dernier à la prison d’Arles (Bouches-du-Rhône), où il, purgeait une peine de perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998.

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