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Présidentielle 2022 : quelles conséquences pour les candidats en dessous des 5% ?

Anne Hidalgo n'a pas pu éviter une nouvelle déroute pour le Parti socialiste en 2022. [Thomas COEX / AFP]

Alors qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont qualifiés pour le second tour, les autres candidats à la présidentielle n'ont pas su convaincre les Français. Certains vont même voir le montant de remboursement de leurs frais de campagne être limité.

Nathalie Arthaud, Jean Lassalle, Philippe Poutou, Nicolas Dupont-Aignan, Fabien Roussel, Anne Hidalgo, voire Valérie Pécresse et Yannick Jadot, selon l'évolution des chiffres, n'ont pas réussi à dépasser le seuil des 5% de vote.

Or, cette barre fatidique limite le remboursement des frais de campagne. Selon le conseil constitutionnel, la loi impose aux candidats de dépasser les 5% au premier tour d’élection présidentielle pour espérer se faire rembourser jusqu’à 8.004.225 euros, soit 47,5% du montant maximal des dépenses électorales autorisées.

Ceux qui n’atteignent pas ce précieux seuil reçoivent jusqu’à 800.423 euros, soit 4,75% des dépenses autorisées. S’ils dépensent moins, l’Etat réduit l’enveloppe en fonction.

Une nouvelle déroute pour le Parti socialiste

En attendant d'y voir plus clair sur le score définitif de Valérie Pécresse, les socialistes sont donc les plus grands perdants de cette course à l’Elysée. Pour l’année 2020, le parti a accusé un déficit de plus de 3,7 millions d’euros, comme le relève la Commission des comptes de campagne dans son examen annuel, publié le 15 février 2022 dans le Journal officiel.

Toutefois, le parti d’Anne Hidalgo dispose d'importants actifs, soit plus de 66 millions d'euros. Il n'a par ailleurs que la modeste dette de 8,2 millions d'euros.

Même si le bilan semble être «nettement favorable», l’élection présidentielle pourrait bien aggraver la dette du PS. Placé très bas, le parti de la mairie de Paris n'a pas pu éviter une nouvelle déroute en 2022. 

Lors de l'élection présidentielle de 2017, les dépenses de campagne ont coûté au parti, et plus précisément à Benoît Hamon, un peu plus de 15 millions d’euros. Finalement, le candidat du PS n’avait obtenu qu'environ 2,3 millions de voix.

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