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Tout savoir sur Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique

Avec Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Agnès Pannier-Runacher est un rouage essentiel de la «planification écologique» voulue par Emmanuel Macron. [ERIC PIERMONT / AFP]

Jusqu'ici ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher a été promue vendredi ministre de la Transition énergétique. Un poste important dans le gouvernement d'Elisabeth Borne, chargée de la planification écologique.

Soutien de longue date d'Emmanuel Macron, Agnès Pannier-Runacher a reçu la confiance de l'exécutif. L'ancienne ministre déléguée chargée de l'Industrie se voit confier le nouveau ministère de la Transition énergétique. 

Avec Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, elle est un rouage essentiel de la «planification écologique» voulue par Emmanuel Macron.

La nomination de ce duo a pu surprendre, alors qu'aucune de ces deux ministres n'est connue pour son engagement environnemental. Diplômée d'HEC et de Sciences Po, Agnès Pannier-Runacher a davantage un profil économique. Elle est entrée au gouvernement en octobre 2018 comme secrétaire d'Etat auprès de Bruno Le Maire avant d'être chargée de l'Industrie dans le gouvernement Castex.

Rôdée par la crise sanitaire

Elle a eu à gérer les ravages des fermetures d'usines, tout en installant les prémices d'une réindustrialisation qui se voudrait verte et décarbonée, avec l'aide du plan de relance. Les pénuries de la pandémie (masques, respirateurs, vaccins...) sont aussi arrivées sur son bureau. Adepte du «made in France», elle a aussi œuvré à la relocalisation de quantités de lignes de production. 

Représentante de la «start-up nation», elle a été raillée par la gauche après avoir exprimé son enthousiasme pour la «magie» des lignes de production dans les usines. Une déclaration jugée condescendante ou faussement naïve.

Au fil de quelque 300 visites de sites industriels, Agnès Pannier-Runacher s'est pourtant appliquée à faire oublier son image de techno et de bonne élève des beaux quartiers.

Longue expérience dans le privé

Engagée au sein de Territoire et progrès, l'aile gauche de LREM, la ministre se distingue de ses anciens collègues du gouvernement par son long passage dans le privé.

Elle est passée en 2011 chez l'équipementier automobile Faurecia avant de devenir de 2013 à 2018 directrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes, leader mondial de l'exploitation des domaines skiables.

Elle a aussi exercé les fonctions de directrice adjointe des finances et de la stratégie du groupe public Caisse des dépôts et été membre du comité exécutif du Fonds stratégique d'investissement, devenu BpiFrance.

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