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Nouveau gouvernement : tout savoir sur Charlotte Caubel, nommée secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance

Charlotte Caubel a un temps été conseillère «justice» auprès d'Edouard Philippe lorsque ce dernier était Premier ministre. [Ludovic MARIN / AFP]

Pour le poste de secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, la Première ministre Elisabeth Borne a nommé Charlotte Caubel, une magistrate âgée de 49 ans. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette dernière.

Diplômée de droit public, de Sciences Po Paris et de l’Ecole nationale de la magistrature, Charlotte Caubel a été nommée secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance dans le gouvernement d'Elisabeth Borne. Née à Nancy, elle a commencé sa carrière en prenant en charge les dossiers liés aux mineurs et aux familles au parquet de Meaux (Seine-et-Marne).

Elle a également travaillé pendant cinq ans pour Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère de l’Economie, en plus de diriger la section financière, économique et commerciale du parquet de Paris.

Une collaboratrice d’Edouard Philippe

Charlotte Caubel a, en quelque sorte, déjà officié au sein d’un gouvernement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron.

En effet, en 2017, elle a rejoint le cabinet d’Edouard Philippe, alors Premier ministre, en tant que conseillère «justice» du locataire de Matignon.

Un rôle important au ministère de la Justice

Le 9 septembre 2020, Charlotte Caubel a été nommée directrice de la protection judiciaire de la jeunesse au ministère de la Justice.

Un an plus tard, en septembre 2021, elle a été auditionnée devant une commission parlementaire en tant que directrice de la PJJ.

Certains députés avaient reproché à Charlotte Caubel la «générosité» de la prise en charge des mineurs isolés étrangers, qui générait un «appel d’air» des flux migratoires vers la France.

Face à ces accusations, elle s’était défendue, assurant que l’enjeu était de faire en sorte que les majeurs ne bénéficient pas de la protection accordée aux mineurs, et qu’il était important de ne pas les faire cohabiter dans des lieux d’hébergement.  

En parallèle, elle avait donné un «oui conditionnel à la protection des mineurs», présents sur le territoire, et que ces derniers soient «accompagnés, formés, scolarisés et intégrés».

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