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Paris : cambriolages en série dans les beaux quartiers de la capitale

En quelques jours début mai, plusieurs cambriolages visant des mannequins, influenceuses ou encore une diplomate ont été commis à Paris.

Une série noire loin d'être due au hasard. Entre le mercredi 4 et le mardi 10 mai, pas moins de neuf cambriolages ou tentatives de cambriolages ont eu lieu dans la capitale visant des femmes riches, peu connues du grand public, mais très influentes sur les réseaux sociaux, selon une source proche du dossier à CNEWS qui confirme une information du Parisien.

De 10.000 euros jusqu'à 600.000 euros par cambriolage, le préjudice total a été estimé à 1,5 million d'euros.

«Derrière tout ça, il y a des groupes de cambrioleurs qui sont préparés et organisés, bien souvent originaires des pays de l'Est ou d'Amérique du Sud», nous apprend Jérôme Jimènez, le responsable communication d'UNSA Police Ile-de-France.

Des victimes ciblées à partir des réseaux sociaux

Lui explique que ces groupes «ont dans leurs équipes» des personnes – qu'il qualifie d'«observateurs pointilleux» – chargées de «scruter les réseaux sociaux» afin «d'identifier et cibler des victimes potentielles».

Toutes ont d'ailleurs en commun d'être présentes sur différentes applications comme Instagram, d'y être suivies par des communautés de plusieurs milliers d'abonnés et d'y publier quotidiennement des vidéos et photos de leur vie dans les moindres détails.

Sans s'en rendre compte, elles donnent ainsi des informations primordiales sur leur lieu d'habitation mais aussi sur leur emploi du temps, qui permettent ensuite aux cambrioleurs d'agir rapidement et efficacement.

Résultat : les voleurs ont tous visé leurs sacs et montres de luxe, leurs bijoux et autres possessions à haute valeur financière, très faciles à écouler sur le marché noir, ou sur les sites et applications spécialisés dans la revente d'objets de luxe de seconde main.

Une série noire «relativement exceptionnelle», selon la préfecture de police (PP) de Paris, qui rappelle que les cambriolages à fort préjudice seraient en baisse de 13 % sur les quatre premiers mois de l’année 2022, comparé à la même période en 2019 (sachant que les chiffres de 2020 et 2021 ne sont pas pertinents en raison de la pandémie).

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