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Ligue des champions : 50 agents de la Ville de Paris mobilisés toute la nuit pour nettoyer la «fan zone»

Les agents de la Ville de Paris étaient sur le pont «toute la nuit» pour nettoyer la «fan zone» et ses alentours. Les agents de la Ville de Paris étaient sur le pont «toute la nuit» pour nettoyer la «fan zone» et ses alentours. [© DPE/ Ville de Paris]

Des détritus partout par terre. C'est ce qu'ont laissé des milliers de supporters à la fermeture de la «fan zone» cours de Vincennes (12e) et à ses alentours. A tel point que 50 agents de la Ville de Paris ont dû travailler toute la nuit pour nettoyer.

«Près de 50 agents ont été mobilisés toute la nuit, ainsi qu’une dizaine d’engins lourds de propreté», pour nettoyer la «fan zone» destinée à accueillir les supporters à l'occasion de la finale de la Ligue des champions, a communiqué la municipalité parisienne ce dimanche 29 mai, soulignant que «les opérations de nettoyage» menées «après la fermeture de la fan zone» cette nuit s'étaient «déroulées sans incident».

Pour autant, Colombe Brossel, l'adjointe à la mairie de Paris chargée de la propreté, n'a pas caché son mécontentement face l'ampleur du travail à accomplir, en marge de la finale de la Ligue des champions. Sur Twitter, beaucoup d'internautes faisaient également état des tonnes de déchets laissées par les supporters de football.

«La facture envoyée aux organisateurs»

«J'aime bien les grands moments de rassemblement sportif populaire. Mais là....», s'est ainsi lamentée Colombe Brossel, envoyant ses «pensées et soutien aux agents de la propreté de Paris [...] à pied d'œuvre toute la nuit» et annonçant qu'elle enverrait «la facture aux organisateurs».

Le nettoyage – dont le coût n'a pas été communiqué – sera bien «facturé aux organisateurs», confirme la municipalité parisienne ce dimanche 29 mai, expliquant que le «nettoyage de la place de la Nation [était] presque terminé» et que «les agents de la ville continu[ai]ent de travailler au niveau des rues adjacentes».

Du côté de la «fan zone», il faudra encore attendre que la préfecture de police de Paris et les organisateurs – c'est-à-dire l'UEFA (Union européenne des associations de football) – enlèvent le barriérage, avant de pouvoir commencer le nettoyage des lieux.

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