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Législatives 2022 : «L'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale n'est pas justifiée à ce jour», a estimé Emmanuel Macron lors de son allocution

Le président de la République a pris la parole pendant huit minutes, ce mercredi soir.[Ludovic MARIN / AFP]

Emmanuel Macron a affirmé que «l'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale» n'était «pas justifiée à ce jour», dans une courte allocution réalisée depuis l'Elysée et diffusée en direct, à 20h, ce mercredi 22 juin.

Sa parole était très attendue après la défaite d'Ensemble aux législatives. Estimant qu’il est possible de «trouver une majorité plus large et plus claire pour agir», le président de la République a tout de même écarté ce mercredi la mise en place d'«un gouvernement d'union nationale», qualifiant ce projet d'«hypothèse [... ] pas justifiée à ce jour».

«sortir des querelles politiciennes»

Relatant certains entretiens qu'il a pu avoir ces derniers jours avec les différents responsables politiques, fraîchement élus à l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a fait part de son souhait «de sortir des querelles et postures politiciennes», évoquant un «dépassement politique» à mettre en place dans «prochaines semaines».

«Je souhaite donc dans les prochaines semaines que ce dépassement politique se poursuive avec clarté et responsabilité», a ainsi fait savoir le chef de l'Etat, appelant à «apprendre à gouverner et légiférer différemment» en réponse aux « fractures » révélées par les législatives.

Et parce qu'«aucune force politique ne peut aujourd’hui faire les lois seule» selon ses dires, le chef de l'Etat a estimé qu'«il faudra bâtir des compromis, des enrichissements et des amendements» et «le faire en toute transparence». Et ce, «avec toutes les forces politiques mais aussi avec les élus locaux, les associations et nous tous».

La balle dans le camp des «groupes politiques»

«Pour cela, il faudra clarifier la part de responsabilité et de coopération que les différentes formations de l'Assemblée nationale seront prêtes à prendre», a-t-il ajouté, assurant qu'il «convenait maintenant aux groupes politiques de dire en toute transparence jusqu'où ils sont prêts à aller».

«En avril et en juin, vous avez fait deux choix clairs [...] que la France soit plus forte et que les réponses soient plus adaptées [...] j'en prends acte», a finalement avancé Emmanuel Macron.

Et de conclure : «ma responsabilité est de les faire vivre à votre service. Je n'aurai qu'une boussole : que nous avancions au service de l'intérêt général. Je sais que tous ensemble, nous trouverons le chemin de la responsabilité collective».

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