En direct
A suivre

Rachel Keke reconnaît avoir partagé des messages de soutien à Marine Le Pen, mais se défend

Rachel Keke est déjà au coeur d'une polémique. [JOEL SAGET / AFP]

La nouvelle député LFI-Nupes, Rachel Keke, a vu d’anciens messages de soutien à Marine Le Pen ou au régime syrien de Bachar Al-Assad ressurgir depuis son élection. Elle a reconnu les avoir partagés, en assurant avoir changé.

A peine élue et déjà au cœur de la polémique. La députée LFI-Nupes, Rachel Keke, est pointée du doigt depuis quelques jours et l’apparition d’anciens messages partagés sur les réseaux sociaux, qui soutenaient notamment Marine Le Pen pour la présidentielle 2017.

D’autres concernaient le régime de Bachar Al-Assad (accusé, notamment par l’ONU, de «crimes contre l’humanité»), où il était écrit qu’il fallait le «soutenir (…) contre ces prédateurs criminels que sont les Etats-Unis et la France», comme l’avance un tweet de Nathalie Loiseau, ancienne ministre du gouvernement Edouard Philippe et membre du parti Horizons.

Rachel Keke a publié un message sur sa page Facebook où elle assure que ces anciens posts «ne reflètent absolument pas qui je suis et ce que je défends aujourd'hui dans mon combat politique». Elle a aussi tenu à affirmer qu’«en tant qu’élue de la France insoumise et de la Nupes, je partage pleinement les combats et les valeurs de ces organisations qui ont composé cette belle union de la gauche».

Une mise au point particulièrement sobre qui ne semble pas avoir convaincu ses adversaires politiques. Roxana Maracineanu, qu’elle a battue de peu lors des élections législatives (50,3 % contre 49,7 %), a ainsi réagi sur Twitter : «Elle a partagé des publications racistes et homophobes. Je rappelle que c'est un délit. Mais elle nous assure avoir changé. Tout va bien, ses électeurs jugeront».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités