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Chrysoula Zacharopoulou : la secrétaire d'Etat juge «inacceptables» les accusations de viols la visant

Visée par des accusations de viols, la secrétaire d'Etat au Développement Chrysoula Zacharopoulou a réagi ce vendredi 24 juin, les jugeant «inacceptables».

Sa réaction était très attendue. La secrétaire d'Etat au Développement,à la Francophonie et aux Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, visée par des accusations de viols, s'est défendue ce vendredi après-midi, les jugeant «inacceptables».

«Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes», a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis par son avocat.

«Choquée et profondément blessée»

Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue de 46 ans spécialiste réputée de l'endométriose, est visée par deux plaintes pour viol et une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.

Disant avoir appris l'existence de ces plaintes par «voie de presse», elle s'est avouée encore «choquée et profondément blessée» et a assuré n'avoir «jamais imposé le moindre examen à aucune de mes patientes sans leur consentement». «Je n'ai pas connaissance du contenu de ces plaintes, dont je souligne qu'elles ont été déposées dans les jours qui ont suivi ma nomination au gouvernement et qui concernent des consultations qui seraient intervenues il y a plusieurs années», a-t-elle encore souligné, selon le communiqué.

Dans cette affaire, le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt de deux plaintes pour viol contre la secrétaire d’Etat au Développement, à la Francophonie et aux Partenariats internationaux. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'information, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.

Une troisième plainte pour violences a été déposée jeudi, selon le parquet de Paris, sollicité par l'AFP. Les faits dénoncés se seraient produits lors d’un rendez-vous en 2018, pour soigner l’endométriose d’une patiente.

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