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Festival Solidays : un regain d'espoir pour la culture

Le festival a lancé dans de bonnes conditions la saison estivale en France.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Alors que le festival des Solidays se déroulait du 24 au 26 juin, un engagement et une solidarité forte autour de la cause du sida mais aussi de la culture s’est fait ressentir. Une vague d’espoir après deux ans de crise sanitaire.

Le week-end dernier était un beau coup d’envoi pour cet été, et, on l’espère, pour l’année à venir. Avec une programmation très convoitée et un record de festivaliers s’élevant à 247.000, les Solidays ont eu une saveur bien particulière.

Si l’on sait que les recettes de l'événement servent à financer des plans d'action de l'association Solidarité Sida, de nombreux stands étaient mobilisés pour informer et lutter contre cette maladie, alors que l’on se trouve actuellement en sortie de crise sanitaire.

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Gabriel Attal, ministre délégué aux comptes publics. © E.Santoro/CNEWS

Après deux ans de fermeture des lieux culturels due à la propagation du Covid-19, ce festival sonnait comme une libération pour beaucoup qui étaient venus faire la fête, sans restrictions. Parmi les festivaliers, de nombreuses personnalités publiques sont venues afficher leur soutien comme Gabriel Attal, ministre délégué aux comptes publics, Olivier Véran, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la Vie démocratique, ou encore Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, qui s’est exprimée sur le sujet : «Pour moi, être ici, c’est retrouver ce plaisir de se regrouper et de vibrer ensemble pour toutes les musiques, quelles qu’elles soient. À ces jeunes je leur dis aussi de faire attention quand même au Covid qui repart, ne pas oublier les gestes barrières, se laver les mains, se protéger s’ils ont une santé fragile et mettre des masques.»

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La ministre de la Culture Rima Abdul Malak (c.). © E.Santoro/CNEWS

En précisant que : «tous les festivaliers ainsi que les équipes et les bénévoles sont là pour la beauté de la musique, pour faire la fête, mais aussi parce qu’il y a un sens très fort, une cause qu’ils défendent et cette cause du sida qui est toujours d’actualité en France, dans le monde. Je trouve cela formidable qu’il y ait autant de jeunes qui s’en saisissent aujourd’hui et qui sensibilisent les autres parce que c’est très important».

Des dispositifs mis en place

Pour encourager les Français à sortir, Rima Abdul Malak évoque le sujet des aides mises en place : «On a un pass culture qui permet, pour ceux qui ont des difficultés financières, entre 15 et 18 ans, de pouvoir bénéficier de places. Là, par exemple, aux Solidays il y en a 1500 qui ont pu venir grâce au pass. C’est le cas pour tous les festivals cet été s’ils ne sont pas déjà complets. Donc profitez-en !». 

Pour les plus réticents qui auraient peur notamment du phénomène des piqûres qui inquiète beaucoup ces derniers temps, elle répond : «C’est un sujet que l’on prend très au sérieux, j’en ai parlé avec le ministre de l’Intérieur. Tous les festivals mettent énormément de dispositifs de surveillance, de sécurité, pour empêcher que cela se propage. Mais en réalité ces piqûres sont surtout un phénomène de psychose actuellement, il y a très peu de réelles piqûres avec de réelles substances dedans. C’est normal d’être inquiet quand on entend tout ça, mais les informations que j’ai eu sont plutôt rassurantes, restez confiants, continuons à aller aux festivals et dans les concerts».

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