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Affaire Jubillar : la nouvelle demande de remise en liberté de Cédric refusée

L'avocat général a requis le maintien en détention de Cédric Jubillar. [Fred SCHEIBER / AFP]

La cour d’appel de Toulouse a de nouveau refusé lundi la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, soupçonné d'avoir tué sa femme Delphine, disparue fin 2020 dans le Tarn. La justice a donc suivi l’avocat général qui avait requis son maintien en détention, mardi dernier.

Le maintien en détention de Cédric Jubillar, suspecté du meurtre de sa femme Delphine, disparue en décembre 2020 dans le Tarn et dont le corps n’a toujours pas été retrouvé, a été décidé ce lundi par la cour d’appel de Toulouse (Haute-Garonne).

«La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse vient de valider la prolongation de sa détention provisoire», a-t-on appris de l'AFP confirmant une information du site Actu Toulouse.

En première instance, le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Toulouse avait ordonné le 13 juin la prolongation pour six mois de la détention de Cédric Jubillar, initialement prévue pour un an jusqu'au 18 juin dernier.

Mardi dernier, au cours d'une audience à huis clos devant la chambre de l'instruction, les avocats du peintre-plaquiste de 34 ans avaient une nouvelle fois demandé la remise en liberté de leur client, qui se dit innocent.

«un faisceau d'indices graves et concordants»

De son côté, l’avocat général avait requis le maintien en détention du trentenaire, avait rapporté La Dépêche.

Six mois après la disparition de sa femme, en décembre 2020, Cédric Jubillar avait été mis en examen pour homicide volontaire et emprisonné, à l'isolement, dans la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse.

Delphine Jubillar, infirmière dans une clinique d'Albi, alors âgée de 33 ans, a été vue pour la dernière fois dans la soirée du 15 décembre 2020, dans sa maison de Cagnac-les-Mines, le village proche d'Albi où elle vivait avec son mari et ses deux enfants.

Même s'il clame son innocence, mettant en avant l'absence de scène du crime ou de preuve irréfutable, Cédric Jubillar a rapidement fait figure de principal suspect pour les enquêteurs qui mettent en avant «un faisceau d'indices graves et concordants».

Laurent Boguet, avocat chargé de représenter les intérêts des enfants du couple Jubillar, a constaté pour sa part mardi dernier «un renforcement» de ces indices au fur et à mesure que l'enquête avance.

Mardi, à proximité du village de Cagnac-les-Mines, les gendarmes ont mené une nouvelle opération de recherches dans des bois, dans l'espoir de découvrir le corps de Delphine Jubillar.

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