Plusieurs départs de feu ont été observés en Gironde, provoqués en partie par la vague de chaleur qui s’est installée en France. Pourtant, la piste criminelle est envisagée dans l’enquête qui doit déterminer les causes de l’incendie de Landiras, a fait savoir le parquet de Bordeaux ce vendredi.
Alors que deux feux ont pour l’heure ravagé des milliers d'hectares de forêts depuis mardi, ce vendredi le parquet de Bordeaux a indiqué à l’AFP que «la thèse criminelle est privilégiée» pour l’un des deux.
Pour autant, le parquet a ajouté que «toutes les pistes continuent d’être explorées par les enquêteurs». De plus, aucune garde à vue n’a encore été requise. Les autorités avaient fait le lien avec un camion en panne qui avait pris feu sur une route forestière très empruntée. Toutefois, «la thèse accidentelle est privilégiée», a confirmé le parquet. «L’expertise du véhicule aura lieu lundi après-midi», a-t-il précisé.
La Gironde est depuis mardi en proie à de violents incendies qui ont détruit près de 7.700 hectares de forêts dont 4.500 hectares dans le secteur de Landiras, «où tous les moyens aériens ont été mis en œuvre», a assuré la préfète Fabienne Buccio au micro de CNEWS, ce vendredi. Elle a ajouté que 6 départs de feux étaient par ailleurs à denombrer.
Cet incendie est survenu dans l’après-midi du 12 juillet dernier, avec un autre dans le secteur de La Teste-de-Buch, sur le bassin d’Arcachon, où les flammes ont détruit, depuis, 3.150 hectares de la forêt adossée à la réputée dune du Pilat.