En cette période critique concernant les feux de forêts, lorsque trois conditions particulières sont réunies, regroupées sous la règle des «trois 30», le risque d’incendie est maximal.
Tandis que les forêts françaises brûlent, l’association Infoclimat a rappelé une règle utilisée par les sapeurs-pompiers pour évaluer le risque d’incendie. Il s'agit de la règle des «trois 30».
Pour qu’elle soit active, ce qui n’est pas bon signe, il faut : une température de plus de 30°C, un taux d’humidité dans l’air inférieur à 30% et une vitesse du vent dépassant les 30km/h de moyenne.
Pour évaluer le risque #incendie, les #pompiers s'appuient sur la règle dite des "trois 30": #temperatures > 30°C, humidité < 30%, vent > 30 km/h. Malheureusement, ttes ces conditions sont cochées sur les cartes d'obs. en tps réel @infoclimat , et la prévision bien défavorable... pic.twitter.com/zORkRirGc4
— Asso Infoclimat (@infoclimat) August 9, 2022
Dès lors, la moindre étincelle, la moindre négligence de la part de promeneurs ou de riverains ont de fortes chances de se transformer en départ de feu, puis de s’amplifier.
Pour savoir si une zone géographique précise est particulièrement à risque, le site InfoClimat permet de recenser ces données (cliquer sur «température» puis survoler ou cliquer sur les chiffres pour les voir apparaître).
Cette règles des «trois 30» a été adoptée en 2018, en analysant les paramètres météo les plus défavorables aux feux de forêt lors des vingt dernières années, a décrit le commandant Xavier Wiik, conseiller technique de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, à nos confrères du Parisien.
Les soldats du feu se servent de cette règle afin d’effectuer un travail de prévention. Grâce à des prévisions fournies par Météo France, ils peuvent anticiper les zones présentant un risque majeur et mettre en place un dispositif de surveillance renforcé.