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Paris : les verbalisations de commerces climatisés gardant porte ouverte ont commencé

La Ville de Paris a commencé à verbaliser les commerces climatisés gardant porte ouverte. La mesure vise à lutter «contre le gaspillage énergétique».

Après la sensibilisation, place à la sanction. Ce vendredi 12 août, la mairie de Paris a indiqué que les premières amendes ont été infligées à des commerces climatisés ayant laissé leurs portes ouvertes. Un arrêté datant du 25 juillet dernier stipule en effet que les établissements commerciaux ou de service doivent rester clos lorsque le chauffage ou la climatisation fonctionnent à l'intérieur.

La règle vise à lutter «contre le gaspillage énergétique» et prévoit une contravention, s'accompagnant d'une amende de 150€ minimum, pour tout contrevenant. Les verbalisations ont débuté mercredi, dans la très commerçante et touristique rue de Rivoli, située dans le IVe arrondissement de la capitale.

La mairie précise que le dispositif est déployé «sur tous les arrondissements parisiens». Chaque jour, deux patrouilles de la police municipale sont dévouées à cette tâche. Le nombre d'établissements sanctionnés jusqu'ici n'a pas été communiqué.

La période de sensibilisation est donc terminée, mais la police fait tout de même preuve de souplesse. «Si un commerçant nous montre qu’il est en train de changer de porte ou qu'il entame des démarches pour avoir une porte fermée nous ne verbalisons pas», explique la Ville de Paris.

L'obligation bientôt généralisée ?

Les enseignes «déjà sensibilisées» et «qui n'ont pas prévu d'efforts» sont en revanche «systématiquement» sanctionnées. Sachant que l'arrêté en question ne s'applique pas «aux restaurants ou au débits de boisson disposant d'une terrasse extérieure régulièrement autorisée».

L'initiative parisienne n'est pas une première en France. Un arrêté du même type a été émis à Bourg-en-Bresse le 15 juillet. La ville de l'Ain avait ainsi ouvert la marche, suivie par Lyon (Rhône), puis Besançon (Doubs).

Le 24 juillet dernier, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a fait part de son intention de généraliser cette obligation à tout le territoire français. Pour l'heure, les décrets en ce sens n'ont pas encore été publiés.

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