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Éric Brocardi, porte-parole des sapeurs-pompiers, menacé de mort après s’être opposé à la réintégration des effectifs non-vaccinés

Le porte-parole des sapeurs-pompiers est pris pour cible. [Dominique FAGET / AFP]

Le porte-parole des sapeurs-pompiers français, Eric Brocardi, est au cœur d’un vive polémique sur les réseaux sociaux, entre ceux qui ont violemment réagi à sa prise de position vis-à-vis de ses collègues non-vaccinés et les nombreux internautes venus à son soutien.

Comme souvent, les réseaux sociaux se sont embrasés. Alors qu’Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), a estimé qu’il n’était pas nécessaire de réintégrer les professionnels et volontaires ayant refusé de se faire vacciner contre le Covid-19 (200 sur 40.000 pour les premiers, 5.000 sur 197.000 pour les seconds, selon le ministère de l’Intérieur), des internautes s’en sont pris à lui, l’insultant et allant jusqu’à le menacer de mort.

En réponse, de très nombreux messages de soutien sont apparus également. Sur Twitter, le hashtag «#JeSoutiensBrocardi» s’est même hissé parmi les plus utilisés de la journée en France, avec plus de 4.000 occurrences.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, des pompiers, des élus et des anonymes ont ainsi partagé leurs messages, dénonçant les insultes ou appelant à punir les menaces.

Interrogé lors des feux de forêt de cet été sur la possibilité de réintégrer les sapeurs-pompiers non-vaccinés aux effectifs, Eric Brocardi avait indiqué à Marianne que cela ne changerait rien et qu’il fallait plutôt recruter et donner envie aux gens de s’engager. Il a continué à défendre ce point de vue mercredi dans Nice-Matin, estimant que la vaccination fait partie des exigences médicales pour être opérationnels que certains de ceux ne s’y étant pas plié ne pas protègent pas suffisamment la population.

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