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Toulouse : l'Etat va interdire les affiches hostiles à la vaccination contre le Covid-19

Plusieurs affiches anti-vaccins contre le Covid-19 ont été placardées à Toulouse. [Valentine CHAPUIS / AFP]

Sonia Backes, secrétaire d'Etat en charge de la Citoyenneté a indiqué ce vendredi son intention de faire interdire les affiches antivax récemment placardées à Toulouse.

C'en est bientôt fini des messages anti-vaccination à Toulouse (Haute-Garonne). Ce vendredi 19 août, la secrétaire d'Etat en charge de la Citoyenneté, Sonia Backes, a indiqué qu'un arrêté préfectoral est prévu pour les interdire. Ces affiches dénonçant de supposés effets secondaires néfastes des vaccins contre le Covid ont été placardés par plusieurs collectifs antivax.

«1 accident cardiovasculaire pour 100 injections : la santé de nos enfants vaut mieux que des vaccins expérimentaux», peut-on notamment lire sur l'un des panneaux publicitaires investis par l'auto-proclamé Conseil scientifique indépendant ainsi que les collectifs Réinfo Covid et Réinfo Liberté. Ces groupes opposés à la vaccination ont placardé plusieurs affiches de ce genre à Toulouse.

Leur initiative a suscité la polémique et provoqué de nombreuses réactions indignées. Dénonçant une campagne d'affichage mensongère et dangereuse, l'Ordre des médecins avait notamment alerté la préfecture, qui s'est saisie de l'affaire ce mercredi, en compagnie de l'ARS Occitanie.

La mairie de Toulouse avait dans un premier temps indiqué qu'elle ne pouvait pas intervenir juridiquement, puisque les panneaux concernés appartiennent à une société privée. Même si elles se trouvent sur le domaine public, ces affiches ne peuvent pas être retirées par la mairie, à moins de causer un trouble à l'ordre public.

Voilà pourquoi Sonia Backes a décidé d'intervenir. «Stop à la désinformation, a-t-elle écrit sur Twitter. Alertée sur la campagne d'affichage anti-vaccination en cours à Toulouse, j'ai demandé au préfet d'utiliser les voies de droit appropriées pour la faire cesser». Elle précise qu'«un arrêté d'interdiction sera pris, et un signalement adressé au Procureur de la République».

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