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Marche contre la vie chère et l'inaction climatique : qui participe à la mobilisation ce dimanche à Paris ?

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants sont attendus ce dimanche dans les rues de Paris. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Ce dimanche 16 octobre se déroule, à Paris, la marche contre la vie chère et l'inaction climatique. À l'initiative de la Nupes, la manifestation devrait rassembler au moins 30.000 manifestants. Parmi eux, des élus, des militants associatifs et quelques personnalités.

«Vie chère, urgence climatique, retraites : mobilisons-nous !». Ce dimanche 16 octobre, ce sont plus de 30.000 personnes qui devraient être mobilisées dans les rues de Paris pour la marche contre la vie et l'inaction climatique.

La Nupes est à l'origine de cette mobilisation qui débutera à 14h, place de la Bastille. Des bus ont été affrétés au départ des quatre coins de la France pour rassembler le plus grand nombre de militants.

Depuis l'appel des élus de la Nupes, de nombreuses associations ainsi que le milieu de la jeunesse ont signé les initiatives symboliques liées aux deux grandes thématiques de la manifestation : «Pour la hausse des salaires», «pour le blocage des prix de l'énergie», «pour la taxation immédiate des superprofits» ou «pour des investissements massifs dans la bifurcation écologique».

La Nupes accompagnée par le npa

Du côté des partis politiques, la Nupes sera présente en grand nombre. Sur le site internet de la manifestation, Europe-Écologie-Les Verts, Génération.s, la France insoumise...En tout, une quinzaine de formations politiques font partie des signataires.

C'est d'ailleurs un rassemblement décisif pour la Nupes, récemment empêtrée dans les affaires Adrien Quatennens et Julien Bayou. «Les conditions pour remonter sur le cheval sont réunies» déclarait Jean-Luc Mélenchon, qui mise beaucoup sur ce rassemblement.

«Le tournant pour le remplissage de nos cars, ça a été quand ils ont tapé sur notre marche dans un pays où les gens comprennent mieux qu'ailleurs la différence entre violence symbolique et violence réelle», a estimé le chef de file de LFI.

D'abord muette face à l'appel des Insoumis, le Parti communiste français (PCF) sera bien présent au sein du cortège. Dans un communiqué, les membres souhaitent «amplifier la mobilisation sociale». Pour ce faire, ils seront accompagnés du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), du Parti de gauche (PG) ou encore du Parti socialiste (PS).

Associations écologistes et militants de la jeunesse

Outre des élus ou représentant politiques, de nombreux militants associatifs sont attendus à Paris ce dimanche. Le Conseil national de la Nouvelle Résistance (CNNR), le Mouvement national des Chômeurs et Précaires (MNCP) ou encore l'association Unis pour le climat et la biodiversité répondront présent.

C'est le cas également de la jeunesse politique et militante. Ils sont plus de 600 à avoir signé l'appel sur le site internet de la manifestation. Entre autres, des étudiants, jeunes actifs ou précaires.

Les référents jeunes des partis politiques ont mobilisé les troupes sur les réseaux, notamment sur Twitter avec le hashtag #TuFaisQuoile16. Ce jeudi, des jeunes militants de la Nupes avaient déposé des centaines de factures d'électricité devant le siège d'Engie, afin de protester contre «ceux qui profitent de la flambée des prix» sur le dos «des plus modestes».

De nombreuses personnalités fouleront aussi les rues de Paris, comme la dernier prix Nobel de Littérature Annie Ernaux, le comédien Yvan Le Bolloc'h, l'écrivain Paul Lemaître ou encore l'avocate Caroline Mecary.

2.000 agents forces de l'ordre mobilisés

Pour faire respecter l'ordre au sein du cortège, ce sont plus de 2.000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés, dont 18 unités de forces mobiles, selon une note du Renseignement territorial.

Des sources concordantes à CNEWS relatent que les autorités craignent la venue de 200 à 400 membres de la mouvance d'ultra-gauche qui seraient tenter de faire dégénérer la manifestation. L'organisateur de la manifestation a été prévenu du risque de cette présence de la mouvance contestataire radicale.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon fustigeait également la présence de casseurs ou de «black blocs» : «Combien de fois on va devoir supporter que les gens aient peur d'aller en manif ?».

 

Plusieurs milliers de jeunes avaient participé à la dernière Marche pour le climat, le 25 septembre dernier, organisée par «Youth for Climate France», à Paris et dans toute la France.

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