Après un pic de pénuries la semaine dernière, les ruptures d'essence et de gazole se sont réduites cette semaine, tout en restant inédites dans l'histoire récente. Selon le gouvernement, 13% des stations étaient en manque de gazole ou d'essence vendredi soir contre 16,9% la veille.
Le gouvernement a promis vendredi que «les stations-service les plus fréquentées dans le cadre des départs en vacances seront desservies en priorité».
Il a aussi demandé la fin «des arrêtés préfectoraux de rationnement» et mobilisé les «camions citernes du service opérationnel de l'énergie du ministère des Armées» dans les zones le plus tendues, a-t-il fait savoir dans un communiqué.
Si les routes franciliennes étaient particulièrement encombrées toute la matinée selon le site Sytadin, le circulation avait retrouvé un niveau normal voir même inférieur à la normale dès 13h00. La journée était classée orange en Ile-de-France par Bison Futé.
A 14H00, 13,1% des stations, soit 1.304 sur 9.976 stations, étaient en rupture totale de carburants au niveau national, c'est-à-dire ne proposaient ni essence ni gazole, selon une analyse par l'AFP des données disponibles sur prix-carburants.gouv.fr. Le nombre de stations en difficulté (incluant celles manquant seulement d'un type de carburant) avoisine les 25%.
Nombre de vacanciers faisaient la queue vendredi matin devant les stations-service, toujours touchées au à la veille des vacances par les pénuries liées à la grève sur des sites pétroliers de TotalEnergies.
Les stations-service font face à d'importantes difficultés d'approvisionnement en raison du mouvement de grève initié le 27 septembre dans les raffineries et dépôts du groupe.