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Manifestations pour les salaires : entre 107.000 et 300.000 participants en France, des heurts en marge du cortège parisien

La journée interprofessionnelle de grève du mardi 18 octobre 2022, a rassemblé 107.000 manifestants à travers la France, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, alors que la CGT en a dénombré 300.000. Mais des incidents ont été recensés dans la capitale.

Une journée de grève source de tensions. Plusieurs secteurs d’activités se sont mobilisés ce mardi 18 octobre pour une hausse des salaires notamment. Des manifestations qui ont réuni 107.000 participants en France, dont 13.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur, tandis que la CGT a annoncé 300.000 participants.

Peu avant le départ du cortège, le numéro un de la CGT Philippe Martinez a plaidé pour «un plan Orsec» sur les salaires et promis qu'il y aurait «des suites» à ce mouvement, jugé déjà «plus fort» que lors de la dernière journée d'action du 29 septembre au vu du nombre de champs professionnels appelés à cesser le travail.

Près de 150 points de rassemblement étaient prévus en France, selon la CGT, organisatrice de cette journée avec FO, Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse Fidl, MNL, Unef et la Vie lycéenne.

au moins 15 interpellations

Dans la capitale, des casseurs ont provoqué de nombreux incidents en marge du cortège, causant l’interpellation d'au moins onze d’entre eux par les forces de l’ordre (quinze interpellations au total dans tout le pays). Neuf membres des forces de l'ordre ont été «blessés légèrement», dont huit dans la capitale

Les vitres d’un établissement bancaire CIC et d’un concessionnaire de moto BMW situés boulevard Montparnasse ont subi des dégâts importants, causés par des individus vêtus de noir armés de fumigènes.

Néanmoins, les autorités auprès de l’AFP se sont montrées rassurantes en indiquant que l’ambiance de la manifestation organisée à l’appel de la CGT était «calme globalement».

Plusieurs scènes de dégradation ont été filmées, mettant en lumière les affrontements des casseurs avec les forces de l’ordre, ayant précédemment dégradé du matériel urbain, sous les applaudissements de certains manifestants.

Ces individus, dont l’identité a été camouflée par des vêtements noirs et des masques, étaient environ 200, dont une soixantaine de l’ultra-gauche. Cette même source policière ajoute que ces individus «ont constitué un bloc», avec la volonté de s’affronter. «On intervient dès qu’ils se regroupent et tentent de casser», ont-ils ajouté.

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