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Halloween : une soirée sous haute surveillance, Gérald Darmanin appelle les préfets à la vigilance

Gérald Darmanin a notamment demandé aux préfets d'«assurer une surveillance des réseaux sociaux dans les heures précédant les festivités». [LUDOVIC MARIN / AFP]

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a appelé les préfets à la plus grande vigilance ce lundi pour la soirée d'Halloween, afin de prévenir des incidents potentiels, notamment dans certains quartiers «habituellement agités».

Gérald Darmanin veut parer aux débordements. Soucieux quant à d'éventuels incidents pour Halloween, le ministre de l'Intérieur a adressé un télégramme aux préfets. 

Dans cette note, une grande vigilance leur a été demandée, notamment dans certains «quartiers habituellement agités» lors de cette soirée. Ces derniers devront notamment «assurer une surveillance des réseaux sociaux dans les heures précédant les festivités». Une attention accrue afin «de détecter d'éventuels messages appelant à se rassembler ou à commettre des exactions». 

Gérald Darmanin a ajouté que les préfets devront «solliciter auprès du procureur de la République des réquisitions» afin de permettre aux forces de l'ordre de procéder à des «contrôles d'identité» et à des «dépistages d'alcoolémie et des tests salivaires de détection de produits stupéfiants». 

La vente d'alcool a d'ores et déjà été interdite par certaines préfectures. C'est le cas notamment dans le Rhône et en Ille-et-Vilaine. 

Des éditions précédentes mouvementées 

Si la soirée d'Halloween n'est pas aussi suivie qu'outre-Atlantique, elle reste une source de préoccupation pour les forces de l'ordre. 

En effet, des débordements ont souvent eu lieu lors des dernières nuits du 31 octobre au 1er novembre.

Pour rappel, en 2020 à Bordeaux, la carrosserie d'un fourgon de CRS avait été percée par un projectile. Ce même soir à Poissy (Yvelines), des policiers avaient été visés par une vingtaine de tirs de mortiers d'artifice.

L'an dernier, 17 véhicules avaient été incendiés dans le Rhône, une dizaine dans le Bas-Rhin, tandis que des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre avaient éclaté dans plusieurs villes de France. 

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