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Affaire Quatennens : Sandrine Rousseau, Olivier Faure… des voix s'élèvent contre son retour à l'Assemblée

Adrien Quatennens va-t-il garder son siège à l'Assemblée ? [DOMINIQUE FAGET / AFP]

Après les déclarations de la femme du député LFI Adrien Quatennens, parlant de plusieurs années de «violences physiques et morales», les appels se sont multipliés pour demander à ce qu’il quitte définitivement l’Assemblée nationale.

Les réactions ne se sont pas fait attendre et n’ont pas ménagé Adrien Quatennens, même dans le camp de ses «alliés». Alors que la femme du député LFI a indiqué ce mercredi dans un communiqué avoir passé «plusieurs années (à subir) ses colères, ses crises, des violences physiques et morales», des messages de responsables politiques ont demandé à ce qu’il ne revienne plus à l’Assemblée nationale.

«Céline Quatennens a pour la première fois pris la parole décrivant des violences récurrentes. Adrien Quatennens ne peut plus siéger à l’Assemblée nationale», a ainsi partagé Sandrine Rousseau, députée Europe Ecologie-Les Verts et membre de la Nupes.

«J’ai pris connaissance du communiqué (...). Notre devoir est de dire que nous accueillons sa parole et la croyons. Notre responsabilité est d’en conclure que le retour d’Adrien Quatennens sur nos bancs est désormais impossible», a de son côté réagi Olivier Faure, chef du Parti socialiste et lui aussi présent parmi la Nupes.

Son de cloche identique pour la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui a estimé que «Adrien Quatennens ne peut pas revenir à l'Assemblée nationale sans que son retour ne porte profondément atteinte à la lutte contre les violences faites aux femmes». L'eurodéputé écolo Karima Delli a elle aussi appelé à «zéro complaisance avec les violences sexistes... Députés LFI ou autres, les hommes violents n'ont pas leur place à l'Assemblée nationale».

Sur CNEWS, Marine Le Pen a elle aussi réagi, estimant que «La France insoumise devrait l'exclure du groupe (parlementaire)». Elle a estimé qu'il devrait, «à titre individuel, démissionner de son mandat, quitte à se représenter devant les électeurs».

Mercredi, un communiqué de sa femme a expliqué ce mercredi vouloir rétablir les choses, après la défense du député dans l’affaire de la gifle. «Face aux déclarations de Monsieur Quatennens arguant médiatiquement "d'une seule gifle dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle", je ne peux rester dans le silence face à des propos que j'estime mensongers», a-t-elle affirmé. «Il m'est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne», a-t-elle ajouté.

Le député s’est défendu en contestant «catégoriquement» ces allégations. «Ces déclarations interviennent dans le cadre des négociations tendues à l’occasion de son divorce et de désaccords sur les modalités financières et la garde de leur enfant», a expliqué son avocate dans un communiqué. Il est par ailleurs convoqué par la justice le 13 décembre pour une procédure de «plaider-coupable» concernant l'affaire de la gifle.

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