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Marlène Schiappa : «le droit à l’IVG n’est aujourd’hui pas menacé, mais l’intérêt de la Constitution est de proposer des garanties qui durent»

Invitée de La Matinale sur CNEWS, ce jeudi 24 novembre, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire, est revenue sur la proposition de loi qui vise à inscrire l'IVG dans la Constitution. Selon elle, c’est «l’intérêt de la Constitution» de «proposer des garanties qui durent dans le temps».

Faut-il inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution ? C’est la proposition de loi de La France insoumise qui sera examinée ce jeudi 24 novembre à l’Assemblée nationale, avant celle du groupe Renaissance le 28 novembre. Pour la secrétaire d’État à l’économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa, c’est le rôle de la Constitution de garantir ce droit qui n’est pas «menacé» mais qui reste «fragile».

révocation aux états-unis

«Moi je pense qu’on est dans un pays où il peut y avoir une forme d’unanimité sur la constitutionnalisation de l’IVG, nous verrons ce qui est voté mais je crois que c’est important de rappeler ce droit, aujourd’hui il n’est pas menacé en France, mais l’intérêt de la Constitution c’est de proposer des garanties qui durent dans le temps et c’est le sens de cette loi», rappelle Marlène Schiappa.

Après la révocation du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis, les deux formations politiques, par la voix de leurs présidentes Mathilde Panot et Aurore Bergé, ont toutes deux déposé une proposition de loi constitutionnelle pour protéger l’IVG en France.

Une démarche qui devrait être approuvée par une majorité, à l’Assemblée, après un premier revers au Sénat, même si le Rassemblement national souhaite de son côté proposer la constitutionalisation de la loi Veil.

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