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Agression violente d'une retraitée à Cannes : les deux adolescents resteront 6 mois supplémentaires en centre éducatif fermé

Après avoir fait ses courses, l’octogénaire avait été attaquée par des jeunes dans le quartier de la Bocca à Cannes (Alpes-Maritimes). [Capture d'écran / Archives CNEWS / DR]
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Accusés d’avoir agressé une femme de 89 ans alors qu’elle rentrait chez elle le 29 août dernier, deux adolescents mis en cause resteront six mois supplémentaires en centre éducatif fermé, a décidé ce mercredi le tribunal pour enfants de Cannes (Alpes-Maritimes). Le troisième, qui avait filmé l'acte, a été relaxé.

L'audience était très attendue. Accusés d’avoir agressé une femme de 89 ans alors qu’elle rentrait chez elle le 29 août dernier, deux adolescents impliqués devront rester six mois supplémentaires en centre éducatif fermé, dans le cadre du maintien de leur contrôle judiciaire. Ils ont été reconnus coupables de vol avec violences ayant entraîné une ITT de moins de huit jours, en réunion. Le parquet a communiqué à CNEWS ce jeudi que «le prononcé de la sanction a été renvoyé à l'audience du 28 juin 2023».

«S’agissant des intérêts civils, le tribunal a reçu la constitution de partie civile de la victime et a ordonné le renvoi afin de diligenter une expertise médicale et le versement d’une provision de 5.000 euros», a-t-il été précisé.

Le troisième adolescent, qui avait filmé la scène, a été relaxé par la justice. Le parquet a indiqué faire appel de cette décision.

Une agression qui avait choqué l'opinion

Après avoir fait ses courses, l’octogénaire avait été attaquée par les jeunes vers midi dans le quartier de la Bocca.

Elle avait reçu un violent coup de poing la projetant au sol, avant qu’un autre jeune du groupe lui arrache son porte-monnaie. La scène avait été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux par le troisième camarade, avant d'être reprise par les médias, suscitant une vive émotion dans le pays.

Prise en charge en soins intensifs, la retraitée s’était vu octroyer sept jours d'interruption totale de travail (ITT). Dans le cadre de leur contrôle judiciaire, les trois suspects avaient été placés dans des centres éducatifs fermés à Saint-Etienne, Bordeaux et Marseille.

En réaction à cette affaire, David Lisnard, le maire de Cannes, avait écrit au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lui demandant «de tout mettre en œuvre pour que soit suspendu immédiatement le versement de toute aide sociale au profit des familles» des adolescents. 

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