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Souffrance animale : les colliers de dressage interdits par l'Assemblée nationale

Cette proposition de la députée Corinne Vignon a été soutenue par la Fondation Brigitte Bardot. [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

L'Assemblée nationale a voté à la quasi-unanimité lundi 16 janvier une proposition de loi pour interdire les colliers dits de «dressage», électriques, étrangleurs et à pointes sur les chiens et les chats, en raison des souffrances qu'ils provoquent.

Une avancée majeure. Ce lundi soir, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, par 111 voix contre 5, une proposition de loi visant à interdire les colliers de «dressage» électriques, étrangleurs et à pointes.

Le texte a pour objectif d'arrêter «l'utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans bouche d'arrêt ou dont les pointes sont tournées vers l'animal». Tout contrevenant s'exposera à une amende pouvant aller de 750 à 3.750 euros en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage. 

Cette proposition était portée par la députée Renaissance Corinne Vignon, en lien avec la Fondation Brigitte Bardot.

L'organisation s'est elle félicitée de l'approbation de ce texte qui participe «à mettre un terme à la maltraitance banalisée par l'éducation violente des animaux». 

Un objet de «terreur»

L'élue de Haute-Garonne a dénoncé les «brûlures» et la «terreur» que pouvaient provoquer ces colliers de dressage «peu efficaces et contre-productifs». 

La proposition de loi interdit également la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces «colliers de dressage», passibles d'une amende administrative de 3.000 euros pour une personne physique et de 15.000 euros pour une personne morale.

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