L'Assemblée nationale a voté à la quasi-unanimité lundi 16 janvier une proposition de loi pour interdire les colliers dits de «dressage», électriques, étrangleurs et à pointes sur les chiens et les chats, en raison des souffrances qu'ils provoquent.
Une avancée majeure. Ce lundi soir, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, par 111 voix contre 5, une proposition de loi visant à interdire les colliers de «dressage» électriques, étrangleurs et à pointes.
Le texte a pour objectif d'arrêter «l'utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans bouche d'arrêt ou dont les pointes sont tournées vers l'animal». Tout contrevenant s'exposera à une amende pouvant aller de 750 à 3.750 euros en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage.
Cette proposition était portée par la députée Renaissance Corinne Vignon, en lien avec la Fondation Brigitte Bardot.
A notre initiative, l' @Assembleenationale met fin aux colliers électriques et étrangleurs qui mutilent nos animaux domestiques #PPLAnimaux pic.twitter.com/onAtwlM9kg
— Corinne Vignon (@CorinneVignon) January 17, 2023
L'organisation s'est elle félicitée de l'approbation de ce texte qui participe «à mettre un terme à la maltraitance banalisée par l'éducation violente des animaux».
#PPLColliers
VICTOIRE : L'interdiction des colliers de torture vient d’être adoptée par l'Assemblée nationale !
Félicitations à @CorinneVignon et @DeputesRE, à l'initiative de ce texte, ainsi qu’aux groupes parlementaires, qui ont tous soutenu cette proposition de loi... pic.twitter.com/a4ueTcoYta— Fondation Brigitte Bardot (@FBB_Officiel) January 16, 2023
Un objet de «terreur»
L'élue de Haute-Garonne a dénoncé les «brûlures» et la «terreur» que pouvaient provoquer ces colliers de dressage «peu efficaces et contre-productifs».
La proposition de loi interdit également la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces «colliers de dressage», passibles d'une amende administrative de 3.000 euros pour une personne physique et de 15.000 euros pour une personne morale.