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Yannick Agnel : l'ex-nageur olympique échappe à une deuxième mise en examen

Yannick Agnel a été placé sous le statut de témoin assisté dans une autre affaire. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Mis en examen en 2021 pour des accusations de viols sur la fille de son entraîneur, l'ancien champion olympique de natation Yannick Agnel a été interrogé mardi 24 janvier sur des soupçons d'agression sexuelle sur une deuxième mineure, a appris CNEWS ce samedi de source proche du dossier. Il a, dans cette autre affaire, échappé à une deuxième mise en examen et a été placé sous le statut de témoin assisté.

Le juge a tranché : Yannick Agnel ne sera pas mis une seconde fois en examen. Selon les informations obtenues par CNEWS ce samedi, confirmant celles de RTL, l'ancien champion de natation a été entendu mardi 24 janvier par le juge d'instruction de Mulhouse (Haut-Rhin) en charge de l'enquête ouverte en 2021 pour viols et agressions sexuelles sur la fille de son ancien entraîneur Lionel Horter.

A cette occasion, Yannick Agnel a également été entendu sur des faits d'agression sexuelle présumée concernant une autre adolescente âgée d'un peu plus de 15 ans au moment des faits.

Si cette dernière n'avait jamais porté plainte contre lui, l'affaire avait pu être mise en lumière à la faveur d'écoutes téléphoniques concernant les investigations pour viol sur la fille de son ancien entraîneur, âgée, elle, de 13 ans au moment des faits.

un statut intermédiaire

Concernant la deuxième affaire, le juge d'instruction n'a en revanche pas choisi de mettre en examen le nageur et de le placer sous le statut de témoin assisté.

«Le témoin assisté est une personne mise en cause dans une affaire pénale. C'est un statut intermédiaire entre celui du témoin et celui du mis en examen. Ce statut donne des droits devant le juge d'instruction. Il peut changer au cours de la procédure», explique service-public.fr.

Les contacts physiques entre Yannick Agnel et la deuxième jeune fille ont eu lieu «au cours d'une soirée où il avait consommé une forte dose d'alcool. Le juge considère que les contacts sont établis mais qu'ils ne constituent pas une agression sexuelle. Du fait de l'âge de la mineure, supérieur à 15 ans, les faits ne sont pas automatiquement passibles de poursuite», ajoute de son côté RTL.

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