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Raffineries en grève contre la réforme des retraites : doit-on craindre une pénurie de carburants ?

La direction de TotalEnergies s’est voulue rassurante, affirmant qu’«il n’y avait pas de manque de carburants» dans les stations-service du groupe. [Engin AKYURT / Unsplash]

Alors que les grévistes de TotalEnergies ont reconduit ce mercredi 8 février leur mouvement contre la réforme des retraites dans la plupart des raffineries du groupe, de potentielles pénuries de carburants sont-elles à craindre ?

Y aura-t-il une nouvelle pénurie de carburants ? Telle est la question qui peut être posée alors que les grévistes de TotalEnergies ont reconduit leur mouvement contre la réforme des retraites du gouvernement dans la plupart des raffineries du groupe, ce mercredi 8 février.

Et pour cause, on dénombrait notamment 100 % de grévistes parmi les opérateurs des équipes du matin au dépôt de carburants de Flandres (Nord), près de Dunkerque, 80 % à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) et 70 % à la raffinerie de Feyzin (Rhône). 

La direction du groupe a indiqué en outre que presque un opérateur sur deux était en grève mercredi matin, selon une moyenne établie pour l'ensemble de ses raffineries. Une proportion quoique moins élevée par rapport à la veille (56 %).

Vers un «durcissement» du mouvement ?

Dans le même temps, l’embargo européen sur le pétrole russe, décrété par l'UE en mai dernier et entré en vigueur dimanche 5 février, pourrait entraîner une série de changements dans l’approvisionnement en carburant, voire une hausse des prix.

Si ces changements ont déjà été pris en compte afin d’éviter une potentielle pénurie, le souvenir du mois de septembre dernier, lorsque la majorité des stations-service du pays était à l'arrêt, est pourtant loin de rassurer.

La direction de TotalEnergies se veut toutefois rassurante, affirmant qu’«il n’y avait pas de manque de carburants» dans les stations-service du groupe et a assuré que «les stocks en dépôts et en station-service sont à un niveau satisfaisant».

De son côté la CGT continue néanmoins de souffler le chaud et le froid n'excluant pas un durcissement du mouvement. D’après le syndicat, le mouvement ne devrait toutefois pas durer, même si au départ c’est ce qui était envisagé.

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