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Réforme des institutions : après François Hollande, Emmanuel Macron va rencontrer Gérard Larcher

Au-delà de Gérard Larcher, Emmanuel Macron devrait également s'entretenir avec Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale. [THIBAULT CAMUS / POOL / AFP]

Dans le cadre de la réforme des institutions, désirée par Emmanuel Macron, le chef de l'Etat doit recevoir ce lundi 13 février le président LR du Sénat Gérard Larcher.

Emmanuel Macron continue de consulter la classe politique. En vue d'une potentielle réforme des institutions, le président de la République doit recevoir ce lundi 13 février Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat. 

Le chef de l'Etat a déjà reçu au début du mois son prédécesseur à l'Elysée, François Hollande, lors d'un déjeuner. Au-delà du président du Sénat, Emmanuel Macron devrait s'entretenir avec Nicolas Sarkozy et Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale. 

Ces entretiens sont le prélude à la création d'une «commission transpartisane» pour rénover les institutions, promise par Emmanuel Macron avant sa réélection l'an dernier. Son lancement, prévu à l'automne dernier, a pris du retard et aucune date précise n'a été fixée.

Un changement de méthode pour Emmanuel Macron 

Toute révision de la Constitution présentée par l'exécutif doit être adoptée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement, et obtenir in fine une majorité des trois cinquièmes des parlementaires, ce qui nécessite de larges compromis transpartisans.

Durant son premier quinquennat, le président avait buté sur le Sénat majoritairement à droite, et échoué à faire aboutir une réforme qui prévoyait une dose de proportionnelle dans le mode d'élection des députés, la réduction du nombre de parlementaires, mais aussi la limitation de leur mandat à trois consécutifs.

Emmanuel Macron a donc prévu de changer de méthode avec cette commission transpartisane pour faire émerger des majorités.

Un retour au septennat ? 

Durant la campagne, outre son soutien à la proportionnelle, Emmanuel Macron avait jugé que le septennat présidentiel serait «un bon rythme», avec des élections législatives «de mi-mandat». Depuis, il a promis d'ouvrir un «nouveau chapitre de la décentralisation».

Le chef de son parti Renaissance, Stéphane Séjourné, a par ailleurs remis sur la table, en janvier, la réduction du nombre des parlementaires. Il a aussi plaidé pour un recours facilité au référendum d'initiative partagée, l'éventuelle transformation du Conseil constitutionnel «en une vraie Cour suprême», ou encore l'aménagement du non-cumul des mandats pour permettre aux maires de petites villes d'être aussi député ou sénateur.

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