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Réforme des retraites : Olivier Dussopt traité «d'assassin» et «d'imposteur» par un député insoumis

Le député insoumis Aurélien Saintoul a traité ce lundi 13 février à l'Assemblée nationale le ministre du Travail Olivier Dussopt d'«imposteur et d'assassin», avant de présenter ses excuses.

Olivier Dussopt de nouveau pris à partie. Ce lundi 13 février, le ministre du Travail a été traité «d'imposteur et d'assassin» par le député insoumis Aurélien Saintoul. L'élu La France insoumise des Hauts-de-Seine reprochait à Olivier Dussopt d'avoir «menti» sur le nombre de morts au travail. 

Ces paroles prononcées par le député insoumis ont déclenché une vive protestation dans l'Hémicycle. Une montée des tensions qui a poussé Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale, à suspendre la séance. 

Aurélien Saintoul a par la suite tenu à présenter ses excuses. Des regrets qu'Olivier Dussopt n'a pas accepté. «J'entends vos excuses mais être traité d'assassin ne s'excuse pas», a-t-il déclaré. 

La droite demande une sanction

Les propos de l'Insoumis ont profondément choqué. Invité à réagir, Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains a dénoncé au micro de LCP une sortie «intolérable et irresponsable de la part d'un élu de la nation». 

Ce dernier a espéré qu'une «sanction» serait prise à l'encontre d'Aurélien Saintoul. «Il faut que les députés de La France insoumise se rendent compte de la violence qu'ils créent dans le pays», a ajouté l'élu d'Eure-et-Loir, estimant que des «excuses ne suffiront pas». 

Une outrance face à des débordements qui a dépassé le traditionnel clivage entre la gauche et la droite. André Chassaigne, le président du groupe communiste s'est dit «blessé et humilié par de tels propos». 

A titre provisoire, le député Aurélien Saintoul a été sanctionné d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal, soit le retrait d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois.

Une nouvelle attaque contre Olivier Dussopt 

Ce n'est pas la première fois que le ministre du Travail est ciblé par les élus de La France insoumise. Le 7 février dernier, le député Thomas Portes avait publié sur Twitter une photo de lui le pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, en réclamant au ministre du Travail de retirer «sa» réforme des retraites.

Le ministre du Travail, directement visé, avait, en réaction, haussé le ton en direction des élus de la Nupes. «Vous aussi vous voulez poser avec ma tête coupée ?», avait-il lancé à une partie de l'Hémicycle.

A la suite de la publication de cette photo, Thomas Portes a été exclu de l'Assemblée nationale pour deux semaines, à partir du 10 février. 

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