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Réforme des retraites : un député LFI cite les rappeurs JUL et SCH à l’Assemblée nationale

Dans son allocution à l’Assemblée nationale ce lundi, François Piquemal a cité Jul et SCH pour soutenir l’un des combats menés par LFI, à savoir la revalorisation du SMIC. [Ludovic MARIN/AFP]

Pour illustrer la pénibilité au travail dans le cadre des discussions sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le député LFI François Piquemal a cité ce lundi 13 février deux rappeurs français reconnus : SCH et Jul.

La culture urbaine au service de la politique. Ce lundi, à l’Assemblée nationale, le député LFI François Piquemal a évoqué les textes de deux rappeurs français, SCH et Jul. L'objectif : illustrer la pénibilité au travail et ainsi contester la réforme des retraites.

L’élu a repris une parole du premier exprimant le faible rapport entre le gain du travail et la dureté de l’emploi occupé par son père. «Se lever pour 1.200 euros, c’est insultant», a rappé Julien Schwarzer, plus connu sous le pseudo SCH, dans son titre A7. Dans son allocution à l’Assemblée nationale, Piquemal a repris cette phrase (remplaçant juste «insultant» par «indécent») pour soutenir l’un des combats menés par LFI, à savoir la revalorisation du SMIC.

L'Insoumis a poursuivi son intervention en citant le rappeur Jul. «Personne ne veut soulever des palettes», a chanté le Marseillais, surnommé «l’ovni», dans le morceau Alors la zone. Cette phrase, enrichie pour l'occasion de «tout le monde veut sa retraite», a ponctué la démonstration faite par François Piquemal sur la pénibilité du travail dans le cadre de la réforme des retraites.

LFI critique l’annonce sur les pensions de retraite

Le député de Haute-Garonne a critiqué l’annonce faite un temps par le gouvernement d’une pension de retraite à 1.200 euros pour tous. «On a appris que c’était du brut, puis qu’il fallait cotiser 43 années sans discontinuer. En gros, que très peu de gens l’aurait», a regretté l’enseignant de profession.

Il a comparé cette promesse qu’il juge mensongère à celles faites par certains influenceurs coupables d’arnaquer leurs fans, nommant ces derniers les «influvoleurs». François Piquemal a repris les propos de Franck Riester, le ministre chargé des relations avec le Parlement, qui a qualifié l’annonce sur les pensions de retraite de «fake news» (ou fausses informations).

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