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Grève du 7 mars : Clément Beaune prédit «une des journées les plus difficiles qu’on ait connues»

Le ministre des Transports Clément Beaune a de nouveau invité ceux qui le peuvent à «télétravailler» ce mardi. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Le ministre des Transports Clément Beaune a estimé ce dimanche 5 mars que la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, prévue ce mardi, allait être «une vraie galère» pour les personnes «ne pouvant pas télétravailler».

Le gouvernement se prépare au 7 mars. Ce dimanche, Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports, a reconnu que la journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue mardi allait être l'«une des journées les plus difficiles qu'on ait connues dans les transports».

Interrogé à ce sujet sur le plateau de France 3, il a en effet estimé que la journée de mardi serait une «vraie galère pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler».

Les métros et trains fortement touchés

Les grandes lignes ferroviaires devraient être particulièrement touchées, alors que les syndicats de la SNCF et de la RATP ont annoncé une grève reconductible. En ce qui concerne les transports publics, Clément Beaune anticipe «de très forts impacts» et «une très grande difficulté» pour les usagers.

«Nous savons qu’il y aura peu de transports publics», que ce soit «en Île-de-France mais partout ailleurs», a-t-il ajouté. Le ministre n'a cependant pas voulu se prononcer sur les jours suivants. «On ne sait pas combien de temps ça peut durer, ni avec quelle intensité», a-t-il jugé, en réponse à la durée éventuelle de cette grève.  

Des détails sur les perturbations sur les différentes lignes sont à prévoir ce dimanche aux alentours de 17h. Mais sans attendre, Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports dans la région, a annoncé vendredi dans un communiqué des «perturbations majeures» dans les transports franciliens, invitant tous ceux «qui le peuvent à télétravailler».

Pour rappel, le syndicat Unsa Ferroviaire avait précisé dans un communiqué qu’il regarderait «chaque jour le taux de grévistes à la SNCF et dans les entreprises» du secteur pour décider des «suites à donner à ce mouvement».

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