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Manifestations :«Nous sommes et resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse», affirme Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement a dénoncé les débordements survenus à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) samedi dernier. [LUDOVIC MARIN / AFP]

A la sortie du Conseil des ministres, ce mardi 28 mars, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a de nouveau assuré la mobilisation de l’exécutif face aux débordements, survenus notamment samedi dernier à Saint-Soline (Deux-Sèvres). «Nous sommes et nous resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse», a-t-il déclaré.

Alors que ce mardi 28 mars est marqué par la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement reste à l’affût de toute violence. «Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons particulièrement vigilants à ce qu'elles ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements», a ainsi déclaré Olivier Véran, à la sortie du Conseil des ministres.

Ce dernier est revenu sur les violences survenues samedi dernier à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), qui ont, selon lui, «montré que les violents n’avaient pas besoin de la réforme des retraites pour être violents». Dénonçant une tentative de «fragilisation de la République», Olivier Véran a réaffirmé la volonté du gouvernement d’endiguer les débordements. «Nous sommes et resterons le rempart à la violence illégitime et dangereuse», a-t-il déclaré.

Pour rappel, le rassemblement contre les méga-bassines sur le site de Sainte-Soline a rassemblé 6.000 personnes selon les autorités, 30.000 selon les organisateurs. La manifestation a rapidement tourné à l'affrontement violent avec les forces de l'ordre.

La demande de Laurent Berger refusée

Olivier Véran a profité de ce point pour opposer une fin de non-recevoir à la demande de médiation formulée par le leader de la CFDT Laurent Berger, opposé à la réforme des retraites.

«Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation», a indiqué le porte-parole.

Il a ensuite rappelé qu’Emmanuel Macron était «prêt à recevoir l’intersyndicale dès lors que le Conseil constitutionnel se sera prononcé sur la conformité du projet de loi sur la réforme des retraites».

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