En direct
A suivre

Réformes : Emmanuel Macron appelle à un «dialogue social responsable»

Le président de la République défend toujours sa réforme, assurant «faire le choix du sérieux». [Thibaud Moritz/Pool/Reuters]

Le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé, au cours d'une interview accordée à Sud-Ouest parue ce vendredi, sa volonté de créer un modèle social «plus juste». Le chef de l’État a également appelé les organisations syndicales à un «dialogue social responsable».

Après l’épisode retraite, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 4 mai lors d’une visite à Saintes (Charente-Maritime), les grands axes de sa réforme du lycée professionnel.

Selon le chef de l’État, qui assure dans une interview accordée à Sud-Ouest «faire le choix du sérieux», ces réformes sont nécessaires pour créer un «modèle social plus juste». Il a appelé les syndicats à un «dialogue social responsable».

«Je fais le choix du sérieux, du travail et de la réindustrialisation comme je l’avais annoncé pendant la campagne présidentielle. Et ce, pour renforcer le modèle social français», a-t-il expliqué.

«Le but : qu’il soit plus juste (...) C’est le cœur des réformes que j’ai toujours portées depuis que je suis dans la vie politique. C’est un réformisme émancipateur. C’est ça le progressisme», a-t-il insisté.

«Mon engagement est tenu»

Dans une énième tentative de défendre sa réforme des retraites, Emmanuel Macron a expliqué que «là où certains préfèrent mettre plus d’argent public pour combler les déficits d’un régime qui allait de manière croissante dans le rouge, nous avons fait le choix de demander aux gens de travailler un peu plus longtemps».

«Ce qui va permettre de créer un peu plus de richesses pour la nation tout entière et d’équilibrer les comptes. C’est ainsi que nous dégagerons des marges de manœuvre. Et celles-ci nous permettront d’investir sur nos priorités sans augmenter les impôts tout en réduisant progressivement notre dette», a-t-il poursuivi.

Malgré la poursuite des contestations, le président de la République s’accroche à son engagement estimant qu’il «l’a tenu». «À partir de la rentrée prochaine, il n’y aura personne en dessous de 2.000 euros par mois et tout au long de leur carrière. Leur rémunération augmentera entre 100 euros et 230 euros net par mois. Mon engagement est tenu. Et le pacte va permettre d’augmenter les rémunérations de plus de 500 euros par mois pour ceux qui y adhéreront».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités