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Réforme des retraites : le texte du groupe Liot est «une machine à déception», selon Olivier Dussopt

«La réalité, c'est qu'avec ce type d'initiative, ça ne peut faire qu'une chose: c'est une machine à déception», a déclaré le ministre sur Europe 1. [Bertrand GUAY / AFP]

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a qualifié ce vendredi 12 mai la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites présentée par le groupe Liot, de «machine à déception», jugeant très peu probable que le texte soit voté au Parlement.

Une «machine à déception». C’est par ces termes que le ministre du Travail Olivier Dussopt a qualifié ce vendredi sur Europe 1 la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites du groupe des députés Liot qui sera soumise au vote le 8 juin prochain, estimant qu’il est très peu probable que le texte puisse être voté au Parlement.

«La réalité, c'est qu'avec ce type d'initiative, ça ne peut faire qu'une chose : c'est une machine à déception», a ainsi déclaré le ministre. «Par principe, quand une proposition de loi vient dans l'Assemblée, elle peut être adoptée, c'est le principe démocratique. Mais si ça passe, le texte part au Sénat et il n'y aura pas de majorité pour l'adopter», a-t-il ajouté, rappelant que le Sénat avait voté la réforme des retraites.

Un texte qui n’offre «pas de solution»

Toujours selon les termes d’Olivier Dussopt, «c'est un texte qui n'offre aucune solution». Il a également affirmé que la proposition de loi du groupe Liot impacterait les finances publiques de «15 milliards d'euros par an».

«Comment finance-t-on cela? On laisse filer les déficits? On creuse la dette? On fait des économies ailleurs? Il faut que le groupe Liot et tous ceux qui veulent voter le texte nous disent où on prend l'argent», a-t-il fustigé.

Et augmenter les cotisations des Français, comme le souhaite le groupe Liot, reviendrait d’après le ministre, à une moyenne «entre 700 et 1000 euros» pour tous les Français. Quant à augmenter la fiscalité sur le tabac, «si on suivait leur raisonnement, le paquet passe à 20 euros», a avancé le ministre. «Qu'ils l'assument. Cela s'appelle le pouvoir d'achat», a-t-il ajouté.

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