Chaque année, au mois de mai, c'est le même casse-tête : est-il possible de faire louper les cours à son enfant pour partir en week-end ? Une question que les parents n’auront pas à se poser pour ce vendredi 19 mai, puisque le pont est de rigueur partout en France.
Mardi ou mercredi, en fonction des organisations scolaires, les quelque 12 millions d’élèves de maternelle, primaire, collège et lycée, ainsi que les 870.000 professeurs recensés par l’Education Nationale, diront au revoir à leur établissement jusqu’au lundi 22 mai. Un rêve devenu une réalité pour les élèves depuis plusieurs années.
En effet, en mai 2015, la ministre de l’Education nationale de l’époque, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé que le pont de l’Ascension serait respecté à compter de l’année suivante, et ce sur l’ensemble du territoire. C’est d’ailleurs l’unique pont systématique du calendrier scolaire.
Positionné au lendemain du jeudi de l’Ascension, fixé 40 jours après le dimanche de Pâques, et qui fait partie des onze jours fériés définis et reconnus de façon légale par le Code du travail, ce vendredi est depuis 2016 intégré au pont de l’Ascension de manière officielle. Le calendrier scolaire précise que chaque école de France aura ses portes closes durant au moins 4 jours.
Avant que cette règle ne soit généralisée, la décision de faire le pont appartenait à chaque rectorat. La volonté du gouvernement de Manuel Valls (sous la Présidence de François Hollande) était de répondre à l’absentéisme croissant lors du vendredi de l’Ascension.
Les parents, qui étaient auparavant exposés à des sanctions de l’Education nationale s’ils faisaient manquer les cours à leur enfant, n’ont désormais plus le choix que de trouver une alternative. Cette journée sera cependant rattrapée en fin d’année, afin de respecter l’obligation légale des 36 semaines de cours.