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Mort de Nahel à Nanterre : «la loi prévoit que dans ce cadre précis, on peut faire usage d'une arme», affirme l'avocat du policier mis en cause

«La loi prévoit que dans ce cadre précis, on peut faire usage d'une arme», a déclaré ce jeudi 29 juin sur CNEWS Laurent-Franck Liénard, avocat du policier mis en cause dans la mort de Nahel.

Deux jours après le décès du jeune Nahel après un tir de policier, l’avocat de ce dernier, Laurent-Franck Liénard, a déclaré ce jeudi sur CNEWS que «la loi prévoit que dans ce cadre précis, on peut faire usage d'une arme».

«Mon client donne trois arguments de justification qui rentrent parfaitement dans le droit légal. C’est-à-dire qu’au moment où il décide d’ouvrir le feu, le véhicule va repartir. En repartant il va entrainer son collègue qui est dans l’habitacle. Il va l’entrainer lui, puisque lui est sur le capot et il risque à tout moment de percuter un piéton ou un cycliste, puisque dans les secondes précédentes, c’est ce qu’il avait manqué de faire en roulant comme un fou avec cette voiture hyperpuissante», a raconté l’avocat.

«Donc les deux policiers se sont dit la même chose : il faut stopper cette personne, sinon on va avoir un mort. C’est ce que prévoit la loi, dans ce cadre-là, on peut faire usage des armes» a-t-il ajouté. Pour rappel, Nahel, 17 ans, a été mortellement blessé par balle au niveau du thorax mardi dernier, dans le cadre d’un contrôle de police qui a mal tourné.

Deux versions qui s’opposent

Une version réfutée par les avocats de la famille du jeune Nahel, affirmant, en se basant sur la vidéo qui tourne sur les réseaux sociaux, que la vie des policiers n’était pas en danger directement.

Le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache a également indiqué dans la matinée que les «conditions légales d'usage de l'arme n'étaient pas réunies», mettant alors en cause le policier. 

Le fonctionnaire ayant été placé en examen pour «homicide volontaire», risque jusqu’à trente ans de réclusion criminelle d’après le Code pénal, voire la perpétuité si la version des faits qu’il a transmis aux enquêteurs est bel est bien fausse. 

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