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«Il faut plus de places en prison, trop de jeunes vivent dans un monde irréel où l’autorité n’existe pas», estime Olivier Marleix

Invité sur CNEWS ce mercredi, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a réagi au décès du septuagénaire dans le Nord après avoir été passé à tabac par trois jeunes.

Ce mardi 11 juillet, un homme de 72 ans est décédé après avoir été agressé, quelques jours plus tôt, par des jeunes devant son domicile à Vieux-Condé, dans le département du Nord. Pour Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée nationale, il faut une réponse adaptée pour les mineurs. «Sur ce sujet-là, comme sur le sujet des émeutes, c’est un sentiment d’impunité qui s’installe. Trop de jeunes vivent dans un monde irréel où la réponse pénale et l’autorité n’existent pas», a-t-il déclaré.

Plus de fermeté

Faut-il durcir les sanctions contre les mineurs ? «Il faut une réponse pénale et des moyens pour les mineurs. Nous avons à peine 600 places de centre éducatif fermé. Les magistrats n’ont pas assez de solutions et condamnent trop facilement à des sursis. Je pense qu’il y a vraiment un changement de paradigme dans les propositions que l'on a mise en place. On a proposé des courtes peines. Je pense qu’un jeune de 14, 15 ou 16 ans, qui commet un geste de délinquance, si on ne lui donne que du sursis, c’est le pire service à lui rendre. C’est lui donner l’impression qu’il peut recommencer, qu’il n’y a jamais de limite», a ajouté le chef de file des LR.

Ce mercredi 12 juillet, à l’Assemblée nationale, s’ouvre un débat sur les moyens donnés à la justice. «Mais il n’y a pas de justice sans réponse pénale et il n’y pas de réponse pénale sans solution pénitentiaire. Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, on a ouvert 7.000 places de prison, sous François Hollande, 1.380, et sous Emmanuel Macron, il a été ouvert 1.900 places de prison», a regretté Olivier Marleix.

«On conditionnera notre vote à la construction de places de prison supplémentaires. Il faudrait que l'on arrive à 80.000 places de prison. On a 74.000 détenus, il faudrait avoir un peu de marge», a conclu le député d’Eure-et-Loir.

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