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«Mon Master» : la phase d’admission sur la plate-forme prend fin ce vendredi

La semaine dernière, au niveau national, 40% des formations n’avaient toujours pas fait le plein d'étudiants. [Damien MEYER / AFP]

La phase d’admission sur la plate-forme «Mon Master» prend officiellement fin ce vendredi 21 juillet. Si 145.000 candidats ont obtenu au moins une proposition pour leur avenir, plus de 27.000 étudiants n’avaient pas encore eu d’affectation mardi 18 juillet, trois jours avant la date de clôture.

Les étudiants trouveront-ils tous un Master ? C’est la question qui se pose au dernier jour, ce vendredi 21 juillet, de la phase d’admission de la plate-forme «Mon Master», alors que 27.000 étudiants n’avaient pas trouvé preneur trois jours avant la date butoir.

Une fois la phase d’admission clôturée, à l’inverse de Parcoursup, «Mon Master» n’opère pas de sélection,  mais est simplement chargé d'informer les candidats sur les cursus dans lesquels ils sont reçus. C'est ensuite à l'étudiant d'accepter ou de refuser les propositions qui lui sont faites.

Liste d'attente, puis phase de gestion des désistements

Si un candidat n’est reçu dans aucune université de son choix, il peut être placé sur liste d’attente. Dans ce cas, la plate-forme propose une phase de gestion des désistements, qui permet aux candidats, dans des formations hors alternance, de pouvoir recevoir des propositions d'admission pour leurs places sur liste d'attente, malgré la fin de la phase d'admission. Ces propositions d'admission sont le fruit de désistements d'autres candidats.

Pour être éligible à la phase de gestion des désistements, il faut, au 21 juillet, n'avoir que des places sur liste d'attente pour les candidatures dans des formations hors alternance. Cette phase se divise en deux temps : une phase de hiérarchisation des places sur liste d'attente (du 22 au 25 juillet inclus) et une phase pendant laquelle les candidats peuvent recevoir, à titre exceptionnel, des propositions d'admission et les accepter (du 26 juillet au 31 août).

Un premier bilan mitigé

Toutefois, pour sa première année de fonctionnement, le bilan est mitigé pour la nouvelle plate-forme d’affectation «Mon Master». La semaine dernière, au niveau national, 40% des formations n’avaient toujours pas fait le plein, indiquait France Bleu Poitou mercredi dernier.

De fait, plusieurs universités, à l’image de celle de Poitiers ou de Nantes ont été contraintes de relancer leur propre processus de recrutement. «L'inconvénient, c'est que ces deuxièmes phases sont préparées un peu dans l'urgence au sein de chacune des universités», a regretté Samuel Sanchez, vice-doyen à la faculté de droit de Nantes, au micro de franceinfo.

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