Le président des riverains de la prison de la Santé, Ugo Boscain, est revenu sur CNEWS sur les problèmes de sécurité dans la rue. Selon lui, l'insécurité est grandement présente.
Une insécurité grandissante à proximité de la prison de la Santé. Président des riverains de l'établissement pénitentiaire, Ugo Boscain s'est exprimé sur CNEWS quant à la situation dans le quartier.
Des trafics de drogue devant les enfants
«Il y a des problèmes de sécurité, dus aux trafics de drogue, avec les détenus en semi-liberté. Avant de rentrer dans la prison, ils trafiquent devant nos enfants qui sortent de l’école. Il y a énormément de projections d’objets depuis l’extérieur vers l’intérieur de la prison», a indiqué Ugo Boscain.
«Il y a beaucoup de bruit, il y a des parloirs sauvages, des voitures d’amis de détenus qui viennent et klaxonnent pour appeler leurs copains. Ce sont des rues qui sont très calmes la nuit, mais il y a des moments où il y a un bruit très fort qui réveille tout le monde, c’est très compliqué pour tout le monde», a-t-il expliqué dans La Matinale.
Des rondes de police et des fenêtres anti-bruits réclamés par les riverains
Interrogé sur un présumé soutien de la part de l'État, Ugo Boscain a indiqué que les riverains se sentaient abandonnés. Il a notamment demandé deux choses : «une ronde de police, 24 heures sur 24, (...). et un système anti-bruits aux fenêtres».
Pour les rondes de police, il a expliqué qu'«avant la reconstruction de la prison, il y avait une ronde de police qui éliminait la majorité des problèmes», tandis qu'«il y a beaucoup de difficultés pour l'installation» des fenêtres anti-bruits.
Selon Ugo Boscain, «il faut que l’État prenne sa responsabilité et faire quelque chose pour les riverains qui n’arrivent plus à vivre dans ces conditions». Mais pour l'heure, aucune réponse officielle n'est venue du ministère de la Justice.
