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«Convoi de l’eau» : des centaines de manifestants s’élancent de Sainte-Soline jusqu’à Paris pour protester contre les méga-bassines

Un «convoi de l’eau», réunissant des centaines de manifestants à vélo ainsi que des tracteurs, va rallier Paris depuis Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour protester contre les méga-bassines et appeler à une meilleure gestion de l'eau.

Quelques mois après les violents affrontements entre les forces de l’ordre et les militants écologistes à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, contre le projet de «méga-bassine», les manifestants organisent une nouvelle action à partir de ce vendredi. 

A l’appel du collectif «Bassines non merci», des Soulèvements de la Terre et du syndicat agricole Confédération paysanne, 700 vélos et «plusieurs dizaines de tracteurs» vont s’élancer de Lezay, à quelques kilomètres de la bassine de Sainte-Soline, pour arriver la semaine prochaine à Orléans, le 25 août pour une manifestation, avant un final à Paris le 27 août. 

Le convoi traversera plusieurs villes, dont Poitiers, Tours ou Blois, avec des étapes d’environ 50 kilomètres par jour. Les habitants des villes traversées qui ne participent pas au convoi sont par ailleurs invités à accueillir les participants. 

«L'objectif : obtenir enfin un moratoire immédiat sur tous les chantiers de bassines et porter de véritables plans de préservation et partage de l’eau sur les territoires dégradés par le modèle agro-industriel et le dérèglement climatique», expliquent les trois organisations dans un communiqué

Ce convoi n’a pour l’heure pas fait l’objet d’interdiction des autorités. Selon une source sécuritaire à l’AFP, l'événement s'apparente à «un rendez-vous familial (...) plutôt qu'une véritable démonstration de force, même si les organisateurs annoncent eux-mêmes quelques surprises». Des drones et aéronefs seront toutefois mobilisés par les préfectures des Deux-Sèvres et de la Vienne pour la «sécurisation» du convoi. 

Le collectif Les Soulèvements de la Terre s’était mis en retrait de ce projet après l’annonce de sa dissolution par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Il s’est cependant réinvesti dans l’organisation après la décision du Conseil d’Etat de suspendre la décision de dissoudre le collectif. 

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