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Abaya : la gauche se déchire sur l’interdiction de la tenue à l’école

La décision du ministre de l'Education nationale, en interdisant l'abaya à l'école, est source de tensions à gauche. [MIGUEL MEDINA / AFP]

L'interdiction de l'abaya à l'école annoncée par Gabriel Attal, ministre de l'Education nationale, divise au sein de la gauche.

La décision du ministre de l'Education nationale source de tensions à gauche. Alors que Gabriel Attal a annoncé, ce dimanche 27 août, l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires, plusieurs élus et personnalités de gauche se sont exprimés sur le sujet, avec des avis parfois très divergents.

Les proches de la Nupes révoltés par l'interdiction

Jean-Luc Mélenchon, ancien chef de file de la France insoumise, s’est exprimé sur X ce lundi matin. «Tristesse de voir la rentrée scolaire politiquement polarisée par une nouvelle absurde guerre de religion entièrement artificielle à propos d'un habit féminin. À quand la paix civile et la vraie laïcité qui unit au lieu d'exaspérer ?», a écrit l’ancien élu européen, qui confirme son refus d’interdire l’abaya dans les établissements scolaires.

Chez LFI, la députée Clémentine Autain a aussi dénoncé une «police du vêtement» et une proposition «anticonstitutionnelle» et «symptomatique du rejet obsessionnel des musulmans», allant jusqu'à surnommer le ministre de l’Éducation nationale «Gabriel Ciotti», qu’elle accuse de cibler les musulmans.

La loi de 2004 mise en avant par fabien Roussel et jerôme Guedj

De son côté, Fabien Roussel s’est plutôt montré favorable à une interdiction de cette robe traditionnelle. Sur Sud Radio, le secrétaire national du Parti communiste français a approuvé cette décision de Gabriel Attal, rappelant que «depuis 2004, les signes religieux sont interdits dans l'école», bien que l’abaya ne soit pas reconnue comme tel par le Conseil français du culte musulman.

Une opinion également partagée par Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne. «Notre boussole, c’est l’interdiction des signes ostensibles à l’école. Dès l’instant où l’abaya ou le qamis sont portés dans une dimension ostentatoire, alors il faut les interdire comme la loi de 2004 le permet, sans difficultés majeures», a-t-il indiqué sur X.

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