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Education : l'interdiction du port de l'abaya et du qamis à l'école entre en vigueur

Ce lundi, tout élève arrivant avec une abaya ou un amis se verra refuser l'accès à sa classe. [Nicolas TUCAT / AFP]

Ce lundi, la rentrée des classes est marquée par l'entrée en vigueur de la loi sur l'interdiction du port de l'abaya et du qamis au sein des établissements scolaires en France. En cas de non-respect, l'élève concerné ne pourra pas entrer en classe.

La loi sur l'interdiction du port de l'abaya sera-t-elle respectée ? Dès aujourd'hui, lundi 4 septembre, le port de l'abaya ou d'un qamis est interdit au sein des établissements scolaires français. Une décision annoncée par Gabriel Attal : «Derrière l'abaya, derrière le qamis, il y a des jeunes filles, des jeunes garçons et il y a des familles. Des êtres humains avec qui il faut dialoguer, faire de la pédagogie», a expliqué le minisitre de l'Éducation nationale sur TF1. 

Ce lundi matin, tout élève se présentant devant son établissement scolaire vêtu d'une abaya ou d'un qamis se verra refuser l'accès à sa classe. Il sera accueilli au sein de l'établissement afin d'échanger avec son proviseur pour lui expliquer pourquoi cette décision a été prise.

Afin que tout se déroule bien, le gouvernement a adressé une note aux chefs d'établissement afin de clarifier la règle : «Elle donne un certain nombre de pistes, de guides pour faire ce travail d'échange», a expliqué Gabriel Attal

CERTAINES ÉLÈVES COMPTENT VENIR AVEC LEUR ABAYA

Suite à cette annonce, de nombreux opposants à cette nouvelle loi, ont pris la parole en inondant les réseaux sociaux d'appels exhortant les jeunes à ne pas respecter la règle. «Venez à la rentrée, on met toutes des abayas», a écrit une jeune femme sur TikTok.«Vous aimez mon outfit (ma tenue, en français) je pense que le ministre de l’Education va l’adorer», a abondé une autre.

Entre autres arguments, certaines d'entre elles mettent également en avant une forme de «solidarité féminine» pour s'opposer à la mesure, convaincues qu'elle ne pourra pas être mise en œuvre efficacement dans les écoles.

L'ONG Action Droits des Musulmans (ADM) a saisi en urgence le Conseil d’Etat pour contester cette décision politique. Ce samedi, Emmanuel Macron a déclaré quant à lui que le gouvernement «ne laissera rien passer».

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