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Violences du 1er mai 2018 : Alexandre Benalla condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme aménageable

En appel, le parquet général a requis 18 mois de prison avec sursis pour Alexandre Benalla La peine prononcée ce vendredi est identique à celle prononcée en première instance. [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Alexandre Benalla a été condamné par la cour d'appel de Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme aménageable, dans l’affaire des violences du 1er mai 2018.

Peine confirmée en appel pour Alexandre Benalla. Plus de cinq ans après l’énorme scandale qui porte son nom, l’ancien proche d’Emmanuel Macron a été condamné par la cour d'appel de Paris à trois ans de prison, dont un an ferme aménageable. 

Alexandre Benalla, qui faisait partie du dispositif de sécurité d’Emmanuel Macron, avait été condamné en première instance, en 2021, à une peine identique.

Désormais âgé de 32 ans, Alexandre Benalla était poursuivi avec Vincent Crase (ancien employé de LREM) pour avoir brutalisé au total cinq personnes dans le Quartier latin en marge de la manifestation parisienne du 1er mai, alors qu'ils n'assistaient au défilé qu'en tant qu'observateurs. Les images de la manifestation, filmées par le journaliste Taha Bouhafs, avaient provoqué un énorme scandale politique à l'été 2018 après que le journal Le Monde a identifié le proche d'Emmanuel Macron sur les vidéos. 

La défense d’Alexandre Benalla avait avancé que son client avait «cru bien faire», et qu’il était resté «dans le cadre de la loi», citant notamment l’article 73 du code de procédure pénale, qui autorise un citoyen à appréhender l'auteur d'un délit flagrant dans certaines circonstances. Lors de son procès, il avait expliqué avoir eu un «réflexe citoyen» et avoir voulu «interpeller» des «agresseurs» de policiers, évoquant des gestes techniques «mal faits».

Usage frauduleux de passeports diplomatiques

L'ancien chargé de mission de l'Elysée a, par ailleurs, été reconnu coupable d'avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.

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