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Attentat de Magnanville : Mohamed Lamine Aberouz condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Le ministère public avait requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. [Benoit PEYRUCQ / AFP]

Le verdict du procès de l'attentat de Magnanville est tombé. Le complice présumé du tueur, Mohamed Lamine Aberouz, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Le verdict est tombé. Au cours du procès de l'attentat de Magnanville, le complice présumé du tueur, Mohamed Lamine Aberouz, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans par la cour d'assises spéciale de Paris.

Le seul accusé encore en vie, Mohamed Lamine Aberouz, était poursuivi pour complicité dans l'assassinat du couple de policiers, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, par l'islamiste Larossi Abballa. 

Le 13 juin 2016, les deux victimes avaient été sauvagement assassinées par Larossi Abballa. Jessica Schneider avait été égorgée sous les yeux de son enfant âgé de 3 ans à l'époque, tandis que Jean-Baptiste Salvaing, policier, avait été poignardé à plusieurs reprises, dans leur maison de Magnanville (Yvelines). L'assassin, acquis à la cause de Daesh, avait été neutralisé dans l'assaut du Raid, après avoir revendiqué l'attentat sur les réseaux sociaux. 

Une trace ADN retrouvée

L'accusation avait notamment été motivée par une trace ADN de Mohamed Lamine Aberouz retrouvée par les enquêteurs sur le repose-poignet de l'ordinateur portable des victimes. 

Le ministère public s'était aussi appuyé sur le témoignage d'enquêteurs, qui ont indiqué que le téléphone portable de l'accusé n'avait pas «borné» dans une zone entourant une mosquée des Mureaux (Yvelines), là où il prétendait s'être rendu le soir de l'attentat terroriste islamiste.

De son côté, la défense de Mohamed Lamine Aberouz, assurée par Me Vincent Brengarth et Me Nino Arnaud, avaient plaidé un transfert d'ADN depuis la voiture de Larossi Abballa, où ont aussi été isolées des traces génétiques lui appartenant.

Face au ministère public, Mohamed Lamine Aberouz avait martelé «être innocent» avant le délibéré, insistant sur le fait qu'il «n'était pas la personne dont le portrait a été dressé durant ce procès». «Je ne suis pas responsable des agissements de Larossi Aballa», a-t-il conclu. 

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