À Arras, deux jours après l'attentat qui a coûté la vie à Dominique Bernard, professeur de français dans un collège-lycée, un hommage a eu lieu ce dimanche dans la ville du Pas-de-Calais. Des centaines de personnes se sont réunies.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dimanche à Arras (Pas-de-Calais) en mémoire de Dominique Bernard, le professeur de français poignardé à mort vendredi par un ancien élève radicalisé. Un attentat islamiste après lequel le gouvernement s'est efforcé d'afficher sa «fermeté».
Le rendez-vous avait été donné sur la place centrale de la ville, non loin de la cité scolaire Gambetta, théâtre de l'attaque, survenue dans un contexte marqué par les craintes d'importation en France du conflit au Proche-Orient.
La sirène de la ville a retenti à plusieurs reprises sur la place, noire de monde, dans un silence de plomb. Certains ont les larmes aux yeux. Le maire d'Arras, Frédéric Leturque, a notamment pris la parole qualifiant notamment cet acte terroriste de «barbare».
«Il n'y a pas de mot pour qualifier cet acte barbare ni pour apaiser les douleurs», le discours de Frédéric Leturque, maire d'Arras après l'assassinat de Dominique Bernard. pic.twitter.com/U3DwUz90CD
— CNEWS (@CNEWS) October 15, 2023
L'attentat, commis par un ancien élève de 20 ans, fiché S et de nationalité russe, et qui a également fait trois blessés, a été qualifié par le président Macron de «terrorisme islamiste». Il a provoqué une onde de choc, en particulier chez les enseignants, déjà affectés il y a trois ans par l'assassinat d'un des leurs, Samuel Paty, décapité le 16 octobre 2020 pour avoir montré des caricatures de Mahomet en classe.
